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UNE NOUVELLE RESOLUTION APPELANT A LA LEVEE DU BLOCUS DE CUBA PLUS QUE JAMAIS SOUTENUE A L'ONU

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UNE NOUVELLE RESOLUTION APPELANT A LA LEVEE DU BLOCUS DE CUBA PLUS QUE JAMAIS SOUTENUE A L'ONU

Le rejet du blocus nord-américain contre Cuba a battu tous les records de vote à l'Assemblée-générale des Nations unies. Au total, 188 pays ont exigé la fin de la politique criminelle des États-Unis et le respect de la souveraineté des nations.

Lors du vote, organisé le 13 novembre dernier, seuls deux pays membres de l'ONU ont voté du côté des nord-américains et du blocus que la puissance impérialiste maintient et aggrave depuis plus de 50 ans : Israël et Palau. Les îles Marshall et la Micronésie se sont abstenues.

Tout aussi important que l'issue du vote, le fait que près d'une vingtaine de représentants se soient manifestés contre le blocus à la tribune de l'assemblée, soulignant non seulement son injustice mais aussi la violation que cela représente de la Charte des nations unies et du droit international.

En ouvrant le débat, le ministre des Affaires étrangères de Cuba, Bruno Parrilla, a qualifié le blocus commercial et financier de « mesure de guerre froide » et de « politiques inhumaines, anachroniques et en échec ».

Pour Bruno Parrilla, il n'existe aucune raison qui légitime le blocus, a-t-il défendu, rappelant qu'il s'agit « d'une arme d'une minorité de plus en plus exiguë, isolée, violente et arrogante qui en tire des avantages électoraux, en méprisant les rappels à l'ordre de la majorité et la détermination des cubains à décider de son sort ».

Dans un défi direct lancé au tout juste président des États-Unis, le responsable des relations extérieures de Cuba a encore souligné qu' « Obama a l'opportunité de lancer une nouvelle politique vis-à-vis de Cuba, différente de celle de ses dix prédécesseurs », et a manifesté la disposition du gouvernement de la Havane à entamer la normalisation de ses relations avec les États-Unis, il a réitéré la proposition de mise en place d'un agenda de dialogue bi-latéral sur une base de réciprocité et d'égalité.

Le lendemain, confronté au vote, un porte-parole de la Maison blanche a répété que « notre politique serait maintenue ».

Cuba estime que les pertes matérielles provoquées par le blocus s'élèvent à 1 000 milliard de dollars, ce qui s'ajoutent aux préjudices incalculables dans la vie de générations de cubains, de multiples actes de terrorisme et des actions de sabotage.

Le blocus fut imposé en février 1962 par le président d'alors J.F.Kennedy, aggravant les sanctions appliquées par les États-Unis depuis le triomphe de la révolution cubaine, en 1959.

La première fois qu'un texte de condamnation du blocus fut porté à l'Assemblée générale de l'ONU, en 1992, a reçu le vote positif de 59 pays, avec trois votes contre et 71 abstentions. A chacune des initiatives qui se sont succédées (celle du 13 novembre était la 21ème), le soutien à Cuba et à son peuple n'a cessé de croître, jusqu'à devenir une exigence portée par l'immense majorité des nations.

Source : Avante, organe du PC Portugais

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