C'est dire que les sondages d'avant l'âge de l'Internet possédaient une certaine fiabilité. Nous disons bien "certaine" car, par définition, un sondage ne donne pas un résultat définitif, contrairement à ce que la plupart des gens croient, mais indique une tendance du moment, tendance qui peut varier à tout moment. Or, qu'en est-il des nouvelles formes de sondage, celles qui sont faites par le biais l'Internet ?
Première remarque : elles ne touchent que ceux qui ont l'Internet ou Whatsapp. Question : quel pourcentage de Martiniquais est concerné ? Deuxième question : elles ne touchent que les gens qui passent beaucoup de temps sur l'Internet ou Whatsapp. Question : combien de Martiniquais sont concernés. Troisième question : les noms de personnes ou les événements sur lesquels on demande à l'internaute de se prononcer correspondent-ils forcément à ceux que ledit internaute à en tête ? etc...etc...
On pourrait questionner à l'infini les sondages-Internet.
En réalité, un sondage-Internet est une farce. Pire : une manipulation de l'opinion publique qui n'honore pas ceux qui s'y livrent. Surtout dans des pays comme les nôtres où l'opinion publique est fragile, voire inexistante. Car il suffit à n'importe qui de mobiliser ses parents, amis et alliés pour qu'ils aillent sur un ordinateur ou leur portable et cliquent en faveur ce cette personne. Comme pour Miss France...
Grotesque...