La semaine dernière, à Santo-Domingo, lors d’un
colloque sur l’éducation à travers la Caraïbe, un haut fonctionnaire métro de
l’administration scolaire à la Martinique a commencé son discours comme
suit :
« La Martinique est un pays tellement petit
qu’il n’est pas sûr que vous puissiez le distinguer sur une carte… Dans ce
pays, les gens n’ont pas encore acquis le sens du travail et, par exemple, la
plupart du temps, les femmes se réveillent à neuf heures du matin sans trop
savoir à quoi occuper leurs journées… Les Martiniquais sont des gens qui
s’entêtent à parler le créole alors que cet idiome ne sert à rien et n’ouvre
sur aucun débouché professionnel… La littérature martiniquaise est complètement
fermée sur elle-même et ne traite que de sujets nombrilistes, qui tournent en
rond etc., etc. »
MONTRAY KREYOL est en train de récupérer la
totalité de ce discours que nous publierons bientôt dans son intégralité. Il
démontre, en tout cas, à quel point nous sommes revenus en arrière par rapport
aux combats menés dans les années 70-80 et combien notre résistance au mépris
et au colonialisme est tombée au plus bas.
Hormis, une universitaire antillaise présente dans
la salle, personne parmi les Antillais présents n’a jugé bon de réagir alors
même que ce haut fonctionnaire français vient de lancer CARIFORM, organisme
chargé de développer la coopération scolaire et universitaire entre les
« DFA » et le reste de la Caraïbe.
Pire : c’est un leader gauchiste martiniquais
déclaré qui s’est vu confier la tâche de piloter CARFOROM !!!
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