Après cette municipalité PPM (qui n'est pas celle du Marin) qui a recruté comme DGS (Directeur Général des Services) l'un des trois révoqués du scandale CEREGMIA, voici que notre petite enquête nous conduit jusqu'à un groupe Béké qui, lui aussi, à tendu une main secourable à un deuxième révoqué ! Le bougre a été carrément recruté comme cadre dans l'une des entreprises dudit groupe.
Rappelons que révoqués définitivement de la fonction publique et interdit d'exercer dans l'enseignement privé, nos trois lascars (leur chef serait en attente d'un confortable recasement lui aussi) sont sous le coup de 7 chefs d'inculpation : "détournements de fonds publics en bande organisée au détriment de l'Union Européenne", "faux en écritures publiques", "délit de favoritisme" etc...etc...Rappelons aussi que le Parquet de Fort-de-France a transmis dernièrement le dossier CEREGMIA au fameux Parquet National de Paris au motif qu'il n'a pas les moyens matériels de traiter une affaire aussi complexe dans laquelle près de 13 millions d'euros de fonds européens ont mystérieusement disparu.
Bref, nos trois lascars sont loin, très loin d'avoir été blanchis et il faut savoir que la révocation de professeurs d'université n'est pas seulement rare, elle est rarissime. Avant eux, il n'y avait d'ailleurs eu qu'un seul cas : un président d'université à Toulon qui vendaient des diplômes à des étudiants chinois ne sachant pas parler français. Comment donc expliquer que condamnés au plan administratif (révocation), en passe d'être jugés au plan pénal, les chefs de l'ex-CEREGMIA peuvent trouver aussi facilement à se recaser alors que des dizaines de jeunes cadres martiniquais brillants, tant sur place que dans l'Hexagone, sont au chômage ou patinent dans des emplois sous-qualifiés ? En fait, les grands et beaux discours de nos politiciens de tous bords ne visent qu'à nous jeter de la poudre aux yeux comme cette opération alé-viré dont les premiers bénéficiaires apparemment sont les trois révoqués du CEREGMIA. Ils sont, en effet, alé du campus de Schoelcher et ont viré dans une municipalité PPM et chez un grand Béké.
Trêve de plaisanterie ! La Martinique est verrouillée par une véritable MAFIA composée de la Franc-maçonnerie, de la Békaille, de la Mulâtraille et de la Politicaille soi-disant de gauche. Dès lors, on comprend pourquoi nos trois lascars ont pu si aisément échapper au Pôle Emploi...