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UN DIRECTEUR D'ECOLE DOCTORALE QUI N'A JAMAIS FAIT SOUTENIR 1 SEULE...THESE DE DOCTORAT DE TOUTE SA CARRIERE !!!

UN DIRECTEUR D'ECOLE DOCTORALE QUI N'A JAMAIS FAIT SOUTENIR 1 SEULE...THESE DE DOCTORAT DE TOUTE SA CARRIERE !!!

 Même à l'Université de Papouasie-Basse-Normandie pareille chose eût été impossible.

  C'est pourtant le cas à l'Université des Antilles, plus précisément sur le Pôle Martinique de cet établissement, plus connu sous l'appellation de "campus de Schoelcher" par le grand public. Ce dernier justement doit savoir qu'au sein des universités existent des Ecoles doctorales qui sont chargées d'encadrer cette catégorie particulière d'étudiants dits "de troisième cycle" ou encore "doctorants". Ou encore "bac + 8" (en tout cas aspirant à le devenir).
  Public hétérogène puisque composé tant de "jeunes" c'est-à-dire d'étudiants qui ont suivi un parcours ininterrompu depuis la 1è année de Licence (en général, à l'âge de 18 ans), franchi toutes les étapes jusqu'au Master 2 avant de s'inscrire en doctorat (en général, à l'âge de 23 ou 24 ans) que de "vieux" c'est-à-dire de trentenaires, quadragénaires, voire plus rarement quinquagénaires, qui ont décidé de reprendre leurs études.
  Dans l'Hexagone, ou plus exactement dans la majorité des universités de celle-ci, la première catégorie (les jeunes) est la plus nombreuse alors qu'aux Antilles, "jeunes" et "vieux" s'équilibrent pour la raison que l'Université des Antilles accueille principalement les enfants des classes populaires lesquels sont dotés de maigres bourses ou alors doivent, parallèlement à leurs études, trouver un "job" (surveillant de collège ou lycée, employé de fast-food etc.). Leur situation économique difficile fait qu'assez peu d'entre eux, du moins ceux qui parviennent à obtenir un Master 2, ont les moyens de s'investir immédiatement dans un doctorat. C'est que seule une poignée a la chance d'obtenir un contrat doctoral de l'Université, une bourse doctorale de la CTM (Collectivité Territoriale de la Martinique) ou du Conseil Régional de la Guadeloupe. C'est pourquoi la plupart cherchent d'abord un travail et une fois sécurisés au plan économique, reviennent, quelques années après le Master 2, sur les bancs de l'université afin d'entamer un doctorat.
  Cette parenthèse entre le Master 2 et le doctorat n'est pas forcément une mauvaise chose car ces doctorants ont pu se confronter au monde du travail, à la vie réelle, et possèdent donc une forme de maturité qui les rend plus aptes à affronter trois ou quatre ans d'études doctorales. Le Pôle Martinique compte, d'une année sur l'autre, autour de 200 à 250 doctorants, toutes disciplines confondues qui, curieusement, sont comptabilisés comme étudiants du Pôle Guadeloupe (campus de Fouillole et Camp Jacob).
 Or, est-il normal que l'on inflige à ce public de jeunes adultes et d'adultes un directeur d'Ecole doctorale qui n'a jamais fait soutenir 1 seule thèse de doctorat de toute sa carrière. Pire : qui n'a jamais fait partie d'aucun jury de soutenance de thèse ni à l'époque de l'UAG (Université des Antilles et de la Guyane) hier ni à celle de l'UA (Université des Antilles) aujourd'hui. Est-ce bien sérieux ?
 Le grand public doit aussi savoir que le directeur de l'Ecole doctorale du Pôle Guadeloupe, professeur respecté et éminent par contre, a démissionné récemment de son poste pour protester contre les graves dysfonctionnements qui affectent ladite école et qui sont le fait de la gouvernance de l'établissement. Et cette gouvernance continue pourtant de faire accroire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Il doit aussi savoir, ce grand public, que 78 personnels enseignants et administratifs, à la fois du Pôle Guadeloupe et du Pôle Martinique, ont signé une lettre dénonçant les pratiques de la gouvernance en des termes d'une rare virulence dont voici un extrait significatif :
 "L'intimidation et la terreur ne sauraient être une méthode de gestion des ressources humaines."
  Vous avez bien lu ! "La terreur"...
  En fait, le nombre réel de mécontents sur les deux pôles se monte à près d'une centaine pour peu que l'on y ajoute les créolistes et tous les autres membres du prétendu "clan MENCE-CASTER", du nom de l'ancienne présidente de l'établissement, qui n'ont pas signé ladite lettre, mais qui dénoncent depuis bien longtemps, très longtemps, tout ce qu'elle ose enfin décrire aujourd'hui. Près de 100 personnels qui sont en opposition avec la gouvernance d'un établissement universitaire, ce n'est pas rien ! D'autant que l'alibi habituel de la gouvernance selon lequel de méchants Martiniquais refuseraient d'être dirigés par des Guadeloupéens, tombe définitivement à plat. La grogne est tout aussi forte, quoique parfois pour des raisons différentes, sur le Pôle Guadeloupe que sur le Pôle Martinique.
  Le Roi est donc nu !
  Enfin, pour en revenir à ce directeur de l'Ecole doctorale du Pôle Martinique qui n'a jamais fait soutenir une seule thèse de doctorat de toute sa carrière, c'est comme si un entraineur d'équipe de foot n'avait jamais tapé dans un ballon de sa vie ni même assisté à un seul match. Ou encore comme si un chef d'orchestre philarmonique n'avait jamais manié un seul instrument de musique de toute sa vie et ne savait pas lire une partition. C'est donc du grand n'importe quoi !
 Quand les politiques martiniquais de tous bords s'intéresseront-ils enfin au sort du Pôle Martinique et à celui de ses 5.000 étudiants ? Quand, à l'instar de leurs alter ego guadeloupéens, feront-ils entendre leur voix ? Car ce Pôle Martinique est miné de l'intérieur, gangrené même, par des réseaux mafieux (les proches des trois chefs de l'ex-CEREGMIA révoqués à vie de la fonction publique), politiques (des affidés, voire des membres du PPM) et occultes (franc-maçonnerie).
  OUI, QUAND ?...
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