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Thierry Henry met en œuvre son plan pour l'Impact de Montréal

Thierry Henry met en œuvre son plan pour l'Impact de Montréal

Sous le soleil floridien, Thierry Henry arrête l’exercice. En français, en anglais ou en espagnol, il donne des directives à ses joueurs, corrige leur positionnement et demande qu’on reprenne du début. Le petit manège se répète. L’entraîneur-chef de l’Impact veut placer son groupe dans une structure de jeu claire, et tout commence par une communication limpide sur le terrain.

Le Français ne part pas de zéro. Sa nouvelle équipe amorcera sous peu sa neuvième campagne en MLS. La plupart de ses joueurs ont déjà l’expérience d’une saison pour le Bleu-blanc-noir.

Henry a l’objectif d’établir un nouveau style de jeu, « entre guillemets », précise-t-il dès que les mots ont quitté sa bouche. Pour y arriver, il devra y mettre du travail, beaucoup de cœur et énormément d’explications.

« Les joueurs ont besoin de repères, soutient Henry, rencontré au camp de l’Impact à Orlando. C’est pour ça que de temps en temps – et il n’y a pas que moi, c’est tout le monde, je pense –, tu arrêtes la situation, stop, non, attention, il faut revenir, il ne faut pas faire ça comme ça, il faut faire ça comme ça. C’est la base. »

Henry tient un certain discours lorsqu’il parle du jeu qu’il entend déployer, et les exercices observés dans les premières journées avant la saison appuient le propos. L’Impact, semble-t-il, voudra prendre l’initiative, presser l’adversaire et sortir le ballon proprement à partir de derrière quand ce sera pertinent de le faire. Plus facile à dire qu’à faire, mais le technicien de 42 ans est déterminé à y parvenir.

Tout ça prendra du temps, cette fameuse ressource qu’on n’a jamais en quantité suffisante. Le premier match, contre Saprissa en Ligue des champions de la CONCACAF, arrivera bien assez vite.

On ne verra peut-être pas les effets de la démarche de Henry dès ce premier rendez-vous, le 19 février, au Costa Rica. Et les résultats, quand ils ne sont pas ceux qu’on recherche, ont la vilaine manie de semer des doutes au sujet du processus. Ce sera le piège à éviter au début de cette énième nouvelle ère à l’Impact, dont Henry est le septième pilote en huit ans.

« C’est toujours plus facile quand il n’y a pas encore les résultats, quand il n’y a pas encore de doutes, reconnaît Henry. Essayer de faire passer une structure et un plan quand tu perds, c’est beaucoup plus difficile. Les gens se posent des questions. Est-ce que c’est ce qu’on doit faire ou pas? C’est beaucoup plus facile. »

« Mais c’est vrai que les joueurs demandent de savoir, poursuit-il. Et si on fait ça? Et si…? Et il y a un dialogue. Ça, c’est super important, car à un moment donné, il ne faut pas seulement que ce soit le projet du staff poussé sur les joueurs. Il faut aussi qu’eux y adhèrent et y amènent un peu du leur. »

Cette notion de cohésion est chère aux yeux de Thierry Henry. Le projet sportif doit rassembler les joueurs et tout le personnel, et le public doit s’y reconnaître.

On ne verra peut-être pas les effets de la démarche de Henry dès ce premier rendez-vous, le 19 février, au Costa Rica. Et les résultats, quand ils ne sont pas ceux qu’on recherche, ont la vilaine manie de semer des doutes au sujet du processus. Ce sera le piège à éviter au début de cette énième nouvelle ère à l’Impact, dont Henry est le septième pilote en huit ans.

« C’est toujours plus facile quand il n’y a pas encore les résultats, quand il n’y a pas encore de doutes, reconnaît Henry. Essayer de faire passer une structure et un plan quand tu perds, c’est beaucoup plus difficile. Les gens se posent des questions. Est-ce que c’est ce qu’on doit faire ou pas? C’est beaucoup plus facile. »

« Mais c’est vrai que les joueurs demandent de savoir, poursuit-il. Et si on fait ça? Et si…? Et il y a un dialogue. Ça, c’est super important, car à un moment donné, il ne faut pas seulement que ce soit le projet du staff poussé sur les joueurs. Il faut aussi qu’eux y adhèrent et y amènent un peu du leur. »

Cette notion de cohésion est chère aux yeux de Thierry Henry. Le projet sportif doit rassembler les joueurs et tout le personnel, et le public doit s’y reconnaître.

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