Le jeudi 30 octobre, le peuple Burkinabé a mis fin au régime dictatorial de Blaise COMPRAORE. C’est le résultat d’une lutte organisée menée par les partis d’opposition, la Coalition Contre la Vie Chère (CCVC) et des organisations syndicales, lutte qui s’est manifestée par de larges mobilisations depuis juin 2013 et toute l’année 2014
Au prétexte du maintien de l’ordre, Yacouba Isaac Zida, numéro 2 de la garde prétorienne de Blaise COMPRAORE, a perpétré un coup d’Etat militaire et prétend imposer les diktats de l’armée dans le cadre de la « transition ».
Le CNCP soutient pleinement
- la lutte du peuple Burkinabé contre les tentatives de dévoiement de sa révolution.
- la revendication des forces populaires qui exigent la mise en place d’institutions de transition contrôlées par elles et sans aucune ingérence de l’Armée.
Le CNCP dénonce fermement le rôle de l’Etat Français qui a organisé l’exfiltration du dictateur et qui tente d’avaliser une pseudo-transition qui maintiendrait les forces réactionnaires au pouvoir.
Le CNCP appuie la revendication des organisations Burkinabé qui exigent l’arrestation du dictateur, sa traduction devant les tribunaux pour qu’il réponde de son rôle dans l’assassinat du journaliste Norbert ZONGO le 13 décembre 1998, dans le meurtre des 30 manifestants abattus lors des derniers événements et plus généralement dans la violente répression imposée au peuple Burkinabé pendant ses 27 ans de règne. Blaise COMPRAORE doit répondre de ses crimes.
Le CNCP invite ses militants vivant en France à soutenir l’action du Collectif contre la confiscation de la démocratie au Burkina Faso.
Pour le CNCP :
Le Président Jean ABAUL