"Les vedettes Madinina" une entreprise martiniquaise gérée par un certain Éric Bongérant, l'actuel conjoint de Catherine la Nationale, première vice-présidente du Conseil Régional sorti, personnage ô combien atypique, issu du PPM (qui ne ressemble plus du tout à celui de Césaire, qu'ils évoquent à longueur de propos) et de l'Ensemble Pour une Martinique Nouvelle, bénéficie de gracieux dons offerts par le Conseil Général, sur le dos des pauvres contribuables ( avec couleur politique adéquate ou pas). L'histoire :
Les vedettes Madinina, une entreprise privée qui ne toucherait pas de subvention, recevait en contre partie une aide de 170 000 € pour faire faire la traversée à 389 élèves en 2011-2012, or avec la baisse de la démographie, le nombre des élèves s'est réduit et en 2012-2013 il n'y a guère plus que 222 élèves qui font la navette, C le cas de le dire, entre 3 Ilets et FDF, et la subvention allouée ne s'élève plus qu'à 97 000 €, au lieu des 170 000 €, mais qu'à cela ne tienne, le conseil Général va continuer à verser à l'impétrant les 170 000 € car au lieu des 97 000 € attendus, il va lui donner la différence en plus, c.-à-d. 73 000 € supplémentaires. Et le compte est bon. Le tour est joué. Le MIM qui se plaint de ce qui ressemble étonnamment à un conflit d'intérêt, et aussi à un délit de favoritisme, s'entend répondre que cela se ferait pour n'importe quel citoyen lambda. Cependant, on peut espérer qu'en plus de tous les élèves fantômes qui ont leur place bien payée, ce très scrupuleux, monsieur Bongérant, n'aura pas profité de recevoir à la fois et cette aide qui n'est qu'un gracieux coup de pouce, et aussi de faire payer sa place au quidam, qui aura voyagé, et qui hélas n'est plus scolarisé, et ce depuis la belle époque où Jésus était encore facteur à Petit-Bourg . Le bon gérant, nous le croyons vraiment trop honnête, pour qu'il se fasse payer deux fois, donc nous sommes rassurés, les navettes sont pleines, le quidam qui voyage ne paye pas. Ce n'est de toute part que pure philanthropie.
Alors, puisque semble-t-il nous tirons sur les cadavres, nous avons choisi d'exhumer celui-ci, avec ce simple rappel de paiement pour service non rendu ! Hé bien prenons-nous en au Responsable. Qui est-ce ? ....... Le MIM, bien sûr, n'est-il pas coupable d'avoir dénoncé une exaction qui n'en serait pas une, peut-être ?
Térèz Léotin