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SERGE LETCHIMY ET LE PPM DOIVENT S'EXPLIQUER SUR LEUR SOUTIEN AU CEREGMIA

SERGE LETCHIMY ET LE PPM DOIVENT S'EXPLIQUER SUR LEUR SOUTIEN AU CEREGMIA

   Pour les Martiniquais qui ne le sauraient pas encore, Serge LETCHIMY, ex-président de l'ex-Conseil régional, et son parti, le PPM, ont porté un soutien sans faille au CEREGMIA et à son ex-directeur Fred CELIMENE au cours des trois années qui viennent de s'écouler. Années très agitées au sein de l'ex-UAG qui ont vu le départ précipité de la Guyane alors qu'elle avait accepté de le faire progressivement et que la date-butoir de 2020 avait été votée par le conseil d'administration de l'établissement. En effet, depuis plus d'une quinzaine d'années, des voix s'élevaient en Guyane pour que cette dernière possède sa propre université et lier l'éclatement de l'ex-UAG à l'élection de Corinne MENCE-CASTER à la présidence de l'établissement est une contrevérité absolue tout comme le lier à un texto en créole (d'ailleurs volontairement mal traduit par GUYANE 1è) de Raphaël CONFIANT adressé à un journaliste guadeloupéen est d'un ridicule total.

   La Guyane voulait son université à l'horizon 2020 et l'ex-UAG avait acté cette demande. Point trait.
   Simplement, ce chamboulement subit de date et le départ précipité est à lier à l'affaire du CEREGMIA et au fait qu'il fallait à tout prix étouffer le scandale. Pour y parvenir, quoi de mieux que de provoquer l'éclatement de l'établissement en trois micro-universités ? Micro-universités parce que le mouvement général dans le monde est celui de la fusion des universités pour constituer de grosses entités capables de rivaliser à l'échelle mondiale car désormais la compétition universitaire est...universelle. Université, universel ! Ces deux termes ont la même racine et cela aurait dû relever de l'évidence. En effet, en matière universitaire, tout nombrilisme relève de l'imbécilité, sauf à vouloir se contenter de petits collèges universitaires. L'Université des West-Indies, qui rasemble, une douzaine de pays de la Caraïbe, en est un bel exemple proche. Comme exemple plus éloigné, on peut prendre celui de l'Université de Strasbourg dont les 5 universités ont fusionné pour former un seul et même ensemble de 52.000 étudiants. 
    Quel rapport avec l'affaire du CEREGMIA, se demandera-t-on ?
   D'abord, le CEREGMIA est un groupe de recherches présent sur les 3 ex-pôles de l'ex-UAG : il y a un CEREGMIA-Martinique, un CEREGMIA-Guadeloupe et un CEREGMIA-Guyane, celui de la Guadeloupe étant celui qui comporte le plus de membres tandis que celui de la Martinique en  comporte les têtes pensantes. Lorsque le deuxième rapport de la Cour des comptes sur le CEREGMIA est paru et que diverses institutions, dont l'Europe, ont commencé à demander des comptes et à réclamer des remboursements souvent astronomiques, il n'a plus été possible à l'ex-UAG de se cacher la tête dans le sable.  Il n'a pas été possible en particulier à la présidente nouvellement élue de ne pas prendre le problème à bras le corps et de ne pas demander des comptes aux dirigeants de l'époque du CEREGMIA. 

   Ce n'était tout simplement pas possible. Tout silence de sa part aurait relevé de la complicité et ce serait elle qui aujourd'hui se serait retrouvée devant le SRPJ et l'OLAF !

   L'UAG, sous sa présidence, a donc porté plainte et le procureur de la république à Fort-de-France a ouvert une enquête pour "détournement de fonds publics en bande organisée". Or, que l'on réfléchisse une seconde : quand quelqu'un ou une institution se portent en justice, si la personne meurt ou si l'institution disparaît, la plainte est automatiquement caduque. Ce qui signifie que la seule et unique manière de sauver le soldat CEREGMIA était d'une part, de faire disparaître l'UAG et d'autre part, de débarquer Corinne MENCE-CASTER de la présidence. Tout a donc été mis en oeuvre par le CEREGMIA pour atteindre ces deux objectifs, cela avec le soutien actif de Serge LETCHIMY et du PPM. Le premier objectif a fini par être partiellement atteint avec le départ prématuré de la Guyane, mais les velléités scisionistes de certaines personnes en Guadeloupe ont échoué, ce qui a fait capoter le complot. En effet, le départ de la Guyane n'entraînait pas le départ de C. Mencé-Caster, pas plus que celui de Saint-Martin et de Saint-Barthélémy de la Région Guadeloupe n'avait entraîné le départ de Victorin Lurel de la présidence de cette institution.

   Dans les deux cas, il s'agissait exactement du même cas de figure !

   Le CEREGMIA et ses alliés auraient pu réusir leur coup s'ils avaient mené à bien leur projet à savoir faire éclater l'UAG en trois. Et si la politique de harcèlement, la politique de terreur qu'ils ont mené trois ans durant contre C. MENCE-CASTER, R. CONFIANT et leurs soutiens avait porté ses fruits. Or, ils sont tombés sur un os. Un os très dur ! Ceux que le CEREGMIA, jour après jour pendant 3 ans, diffamait, injuriait, couvrait de mensonges, menaçait même, ont certes courbé l'échine à certains moments, mais jamais ils n'ont capitulé, même quand les deux présidents de Région de l'époque, S. LETCHIMY et V. LUREL s'allièrent au CEREGMIA contre eux. Même quand des pressions sont venues du plus haut niveau de l'Etat. Même quand on leur a fait des propositions de postes mirobolantes pour qu'ils laissent tout tomber.

 

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