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Scandale du CEREGMIA : la "corruption passive" est punie par la loi

 Scandale du CEREGMIA : la "corruption passive" est punie par la loi

   La récente mise en examen de Nicolas SARKORY pour "corruption passive" dans l'affaire du supposé financement libyen de sa campagne électorale lorsqu'il s'était présenté à l'élection présidentielle devrait faire réfléchir tous ceux et toutes celles qui, de près ou de loin, ont eu à recevoir des prébendes de la part des chefs de l'ex-CEREGMIA. 

   Ils sont 43 dans le 4è rapport accablant rédigé sur les pratiques illicites de ce pseudo-groupe de recherches en économie, rapport de l'IGAENER (Inspection Générale de l'Education Nationale et de la Recherche) non publiable pour l'instant.

   Oui, pour l'instant...

   Certes, les chefs du CEREGMIA en question, sur lesquels pèsent 8 mises en examen, répondront bientôt de leurs actes devant la justice pénale et cela même si la justice administrative (le CNESER) en venait à les amnistier le 09 avril prochain. En effet, il faudra bien que quelqu'un rembourse les 14 millions d'euros disparus pour lesquels, soit dit en passant l'Université des Antilles a déjà remboursé 6 millions tandis que 2 autres ont été bloqués à cet effet. Mais les "corrompus passifs" auront eux aussi affaire à la justice !

   Tous ceux et toutes celles qui ont bénéficié de billets d'avion, de primes indues ou au montant exagéré (parfois deux fois dans la même année !), de missions-bidon en France ou à l'étranger avec prises en charge des frais de bouche et d'hôtel ainsi que per diem, de remboursements de frais de taxi exorbitants, d'achats de matériel divers et variés (souvent sans aucun rapport avec l'activité universitaire) ou pire, qui on servi de prête-nom pour des opérations réalisées sans que les différentes gouvernances de l'université aient été informées (l'ex-CEREGMIA a sévi durant presque vingt-cinq ans et en a vu passer des présidents, presque tous soumis à son joug, hormis deux femmes qui, courageusement, ont refusé ses diktats), tous ces gens devront rendre des comptes.

   Les 43 "corrompus passifs" seraient bien inspirés de prendre connaissance de la loi :

   "La définition juridique. Dans le Code pénal, la corruption par une personne "dépositaire de l'autorité publique, chargée d'une mission de service public ou investie d'un mandat électif" est définie comme le fait "de solliciter ou d'agréer, sans droit, à tout moment, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques, pour elle-même ou pour autrui, afin d'accomplir ou de s'abstenir d'accomplir un acte de sa fonction, de sa mission ou de son mandat ou facilité par sa fonction, sa mission ou son mandat".

  Comme le précise le ministère de la Justice dans une note, la corruption est "passive" pour le corrompu, la personne qui reçoit de l'argent ou un service en contrepartie d'un acte accompli dans le cadre de ses fonctions, "active" pour le corrupteur, la personne qui verse de l'argent ou rend un service au corrompu afin d'obtenir une intervention de ce dernier."

   ON NE SAURAIT ETRE PLUS CLAIR !

   Lé 43, maré ren-zot ! Bato-a ké chalviré ki zot lé ki zot pa lé...

 

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