Faut être le plus beau, le plus fort, le plus intelligent, le plus tout biten, quoi ! C'est ainsi qu'après d'être (auto-)couronné chef suprême des 27 parlementaires d'Outremer, de l'océan Atlantique à l'Océan indien, des rivages de Saint-Pierre-et-Miquelon à l'océan Pacifique, voici que le serviteur servile du servage macronien vient d'obtenir, non pas de lui-même cette fois, mais de son peuple de Karukéra, le titre de Roi du Carnaval.
Bon, y'a quand même pas de quoi sauter en l'air comme un cabri qui a bu de l'eau frappée car le premier titre, celui de Roi de l'Outremer, lui a vivement été dénié par deux parlementaires ultramarins, l'un de Madinina et l'autre de Bourbon. T'es pas notre patron, lui ont-ils lancé urbi et orbi, ces encravatés courroucés ! Ensuite, Roi du carnaval, ça ne dure que quatre jours, quatre misérables petits jours et surtout le "bwabwa" est mis sur un bûcher.
Conclusion : notre double Roi risque de se retrouver dans pas longtemps avec "l'arrière-train buste nu" comme dit comiquement le créole. Sans la moindre couronne, quoi ! D'aucuns diront qu'il lui reste le titre de Roi des Abymes qu'il s'emploie ardemment à conquérir le 15 mars prochain. Sauf que, par définition (enfin selon le Larousse), les abymes, c'est profond. Fais gaffe à ne pas t'y noyer, Patron !...