La nouvelle vient de tomber, telle un coup de tonnerre dans un ciel d'été (quoique nous soyons en automne). En effet, Raphaël Confiant, au cours d'une mise en garde à vue dans les locaux du SRPJ qui a duré 12 jours, a enfin reconnu être celui qui a dérobé les 10 millions d'euros qui se sont volatilisés dans les caisses de l'Université des Antilles.
On se doutait bien que tout ce tam-tam médiatique n'était qu'une cabale montée de toutes pièces par l'écrivain-universitaire pour tenter de détruire le CEREGMIA et ses chefs, en particulier Fred Célimène. Pour l'instant, on ignore encore les raisons qui ont poussé R. Confiant à agir de la sorte, mais on peut supposer que c'est parce que le premier nommé a failli avoir le Prix Nobel d'économie alors que lui, il a lamentablement raté le très banal Prix Goncourt en 1991 alors qu'il était finaliste (1 an avant Patrick Chamoiseau donc). Jalousie quand tu nous tiens...
Nous publions ci-après la pitoyable lettre d'excuses qu'il vient d'envoyer à ses collègues de l'Université...
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Chers (es) amis (es),
Chers (es) collègues,
Vous avez certainement reçu un mail ce jour d'un certain Romain Cruse. Ce mail est entièrement vrai ! En effet, je vous ai caché jusqu'à ce jour qu'en fait, c'est contre moi que 4 rapports dénonçant mes malversations financières ont été publiés (dont 2 de la Cour des comptes). C'est encore contre moi que le Procureur de la République à Fort-de-France à ouvert une enquête pour "détournements de fonds publics en bande organisée". C'est aussi moi que le conseil de discipline de l'Université Toulouse 1 a condamné à ne pas pouvoir diriger un labo de recherches pendant 5 ans. D'ailleurs, c'est sur mes activités que le SRPJ et l'OLAF (le "FBI" européen) enquêtent activement depuis bientôt deux ans et viennent de démonter mon système de siphonnage de fonds européens.
Mea culpa.
Je sais bien que notre université devra rembourser 750.000 euros chaque année jusqu'en 2021 pour combler le trou de 10 millions d'euros que j'ai creusé dans ses finances, mais tout ce que je peux vous présenter, ce sont mes plus plates excuses. A cause de ce détournement de fonds public, j'ai été mis en garde à vue, en effet, durant non pas quatre, mais 12 jours, et j'ai dû avouer que j'avais caché les 10 millions sur un compte off-shore aux îles Caymans.
Comme je devrai aller à Ducos sous peu, je vous demande de faire preuve de charité chrétienne à mon endroit et de bien vouloir m'apporter de temps à autre, non pas des oranges, mais des zicaques. Le goût âcre de ce fruit me fera me resouvenir à chaque bouchée de mes inqualifiables turpitudes. N'ayant encore ni numéro d'écrou ni celui de ma cellule, je vous les ferai tenir plus tard.
En vous réitérant mes plus plates excuses, car je sais bien que ces 750.000 euros annuels manqueront cruellement à notre université, je vous prie d'accepter, chers (s) collègues et amis (es) mes salutations affligées.
Mea maxima culpa.
R. CONFIANT
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