L’Université des Antilles devra choisir un président et trois candidats se sont déclarés sans aucun programme clair. Ils ne font que répéter qu’ils ne connaissent pas la situation de l’université pourtant connue de tous et ne peuvent donc s’engager !
Ont-ils seulement pris la peine de lire les 15 PV des conseils d’administration de 2013 à 2016 pour se préparer ? Même pas : ils préfèrent la rumeur aux faits et surtout ont peur d’etre la cible des complices du Ceregmia encore nombreux au sein de l’UA et à l’extérieur !
Allez ! Un peu de courage, Messieurs !
Pas un de ces candidats n’a défendu une Université des Antilles publiquement ! Ils étaient favorables à l’Université de Guadeloupe mais les voilà candidats pour la présidence de l’UA ! Cherchez l’erreur !
Pourtant l’essentiel est là :
-une affaire de détournement de fonds de grande ampleur pour laquelle toutes les informations leur ont été communiquées par l’ancienne présidence, , à tel point qu’ils ont eux-mêmes parlé d’acharnement. Pourtant ils disent n’en rien savoir, alors que deux d’entre eux étaient respectivement doyen (J.G Montauban) et membre du Conseil d’administration (E. Jacky), c’est-à-dire invité et élu au CA ; l’autre (V. Valmorin) était directeur adjoint du CEREGMIA, ardent défenseur de Fred Célimène, même après la mise en examen de ce dernier et sa révocation ;
-une certification des comptes de l’UA, obtenue par un commissaire aux comptes assermenté, après un travail colossal de redressement des finances mené par l’ancienne équipe : silence radio des candidats sur ces éléments factuels ;
-une augmentation significative du nombre d’étudiants, des diplômes délivrés sans difficultés, des colloques organisés, des enseignements dispensés...silence radio des candidats sur ces éléments factuels ;
-Et beaucoup d’aigris et de frustrés parmi les personnels qui n’ont plus touché les primes CEREGMIA et en veulent à mort à l’ancienne équipe. C’est là la première niche du désordre !
Regardons du côté de certains syndicats !
Ils préfèrent parler d’apaisement, de ressenti, rester flous sur leurs objectifs et taper sur l’ancienne présidente et son équipe...avec un relent de revanche qui en dit long sur leurs intentions et leur incapacité à poursuivre quoi que ce soit.
Nous sommes sans doute la seule université au monde où des candidats à la présidence ne font même pas semblant de vouloir être honnêtes ni désireux d'une gestion saine. Ils ne se sont jamais émus de la violence subie par l’ancienne présidente, des injures reçues malgré sa fonction, des menaces...
Et on voudrait que l’on accepte cette compromission avec la magouille ! On voudrait que l'on trouve normal que des candidats ne s’appuient pas sur des rapports d’institutions, sur des certifications de commissaires aux comptes pour préparer un projet !
Nou pé ké moli ba yo !