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POURQUOI ONT-ILS PEUR DE LA VÉRITÉ ?

Térèz Léotin
POURQUOI ONT-ILS PEUR DE LA VÉRITÉ ?

Il est dit que nous mentons lorsque nous avons peur.

L'on entend aussi que la peur rend méchant, et là c'est François Mitterrand qui l'affirme. Quelqu'un ajoutait dans une autre sentence que la peur fait de nous des lâches. Napoléon III prétendait qu'elle n'est qu'un état d'esprit et qu'un état d'esprit peut se contrôler et se diriger.

Sophocle, affirmait bien des siècles avant le petit-fils de Joséphine, que tout est bruit pour qui a peur, et un autre auteur moins connu celui-là, parodiait Descartes en disant : Je me fais peur donc je suis.

Sans chercher à défendre systématiquement aucune de nos radios locales, qu'elles soient surnommées communément Dernière ou se nomment officiellement Première (après s'être autoproclamée meilleure), sans vouloir protéger leurs journalistes, qui sont loin de nous avoir sur la liste de leurs amis choisis, nous nous inquiétons de la peur qu'engendre la vérité dite sur l'antenne de cette radio, lors de l'affaire des soutiens fictifs - lesquels nous rappellent d'ailleurs les emplois fictifs de Xavière et Jeannot à Paris. - C'est donc à bien comprendre une habitude, des gens de ce camp qui semblent être dans le fictif, comme on est dans le commerce. Un commerce fictif de soutiens, ou un commerce de soutiens fictifs. Peu importe. Ils nagent dans le fictif comme le "lozi" baigne dans l'huile. Ça les connait. Le résultat est une magouille bien réelle.

Pourquoi injurient-ils les médias ? Poser la question c'est y répondre. Ces derniers ne disent plus ce qu'ils veulent entendre.

Cependant ces mêmes médias qui se voient partout premiers, les placent eux aussi, et leur Président of Martinique, avec eux, dans la même position de leader, puisque pour eux, ils sont déjà prévus, sur la première marche de la future Collectivité. Avant même les sondages qui d'ailleurs ne sont guère fiables, avant les élections qui sont pour décembre, ils savent, décident, indiquent et dirigent déjà l'opinion publique sur la perspective de victoire annoncée de ceux pour qui tout est bruit, tout n'est qu'étalage. Et lorsque ces gens  "favorisent ce genre de favoritisme", personne ne les injurie.

À la télé, Maître Marionnette, mal entendant chronique et très mal voyant surtout, ne voit aucun problème de CEREGMIA, en dépit du dossier pourtant volumineux qu'il tient. Et là encore, personne n'injurie. Catherinette Piquante, avec sa canaillerie si naturelle, a affirmé, toujours à la télé : "en tout cas ce n'est pas chez nous qu'il y a des mises en examen". Elle ne croyait pas si mal dire, la dame. La réalité, depuis, lui a fait ouvrir les yeux et fermer l'orifice placé juste sous le bas de son nez. Et là aussi, personne n'a injurié, et surtout pas ceux du camp adverse qu'elle croyait humilier.

Puis soudain, la radio ne parle plus comme eux. Qu'est-ce qui lui prend ? Elle essaye de dire un peu de vérité. Don Camillo est stupéfié. Il demande sur son site : sa ki rivé Bilé ?  Il ne comprend plus. La Marie-Chantale notre dame des Sargasses, vit dans l'effroi. Catherinette Piquante, dans l'embarras se morfond. Le Sergio refuse sa démission plus ou moins fantôme, mais prudent, il lui enlève tout de même, la délégation de signatures. Il se prend à son propre piège. Il dément les propos de copine Zèzette qui protège ses poulains, affaire de hiérarchie entre les deux conseils. Ils appréhendent de ne pas arracher la victoire et l'angoisse qui les tenaille, les rend déjà phobiques. Tout y passe. Hantés par leur peur qui de bleue pâlit à devenir toute blanche, ils tremblent horrifiés, épouvantés. Leur cause est en danger. C'est la panique. Terrorisé, on injurie.

Si vous n'avez pas peur du ridicule pourquoi avoir tant peur de la vérité ?

La vérité offense, c'est donc vrai.

Vous craignez simplement la peur d'être doublé par ceux qui ne pratiquent pas en eau trouble, comme vous, par ceux qui fuient les magouilles. Votre toute-puissance est en berne, si la radio s'y met. Alors dans la détresse, que faire ? Vous injuriez. Et vous injuriez qui ? La radio, la télé qui vous avaient toujours donné "un pal" d'un grand secours, c'est à ne rien comprendre. Action, réaction. Il faut s'en prendre aux journalistes et vous parlez maintenant de leur incompétence. Ils ne disent plus la vérité de la Marie-Chantale, ni celle du Don Camillo, l'homme au doigt d'honneur de l'hémicycle, ni celle du Plateau du Roy.

Et, l'on injurie,  rien d'étonnant,

La Marie-Chantale parle d'incompétence. Elle sait de quoi elle parle. Elle vient de nous donner à voir quelques pages de son catalogue. Elle parle même de .... malpropreté. Elle.

Don Camillo le justicier qui vole à son secours traite le Sergio (de la télé celui-là) de "Goebbels" (bien mal blanchi, à ses yeux peut-être.)

 

Messieurs et dames nous ne crierons pas "cric" et nous ne dirons pas "crac". Nous ne vexerons pas la cour pour savoir si elle dort, nous ne lancerons point l' "aboubou", vous ne répondrez pas "bia". Nous ne vous demanderons pas si les "anoblis" portent toujours des faux cols, car ceci hélas, n'est pas un conte. Ç'aurait pu être celui d'Ali l'ababa, le conte des mille et un cauchemars, mais le génie est mort, ces gens l'ont trucidé. Il ne savait pas dire leur vérité.

Ils craignaient trop les étincelles de sa lampe, or qui a peur des étincelles, ne devient pas forgeron, dit un proverbe allemand.

"Laissons la peur du rouge aux animaux à cornes."

 

Térèz Léotin

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