Dans le vif débat qui secoue l'Université des Antilles depuis quelques semaines, principalement à cause de nouvelles clés de répartition des moyens entre les deux pôles que compte l'établissement (Pôle Guadeloupe et Pôle Martinique), il convient d'entendre des arguments fondés sur des bases juridiques solides. En effet, ces clés de répartition, émanant de la gouvernance de l'université, font que près d'une centaine de postes d'enseignants et d'administratifs du campus de Schoelcher seront progressivement basculés vers ceux de Fouillole et de Camp Jacob. A terme cela reviendra à transformer le Pôle Martinique en une simple annexe quasiment dépourvue de moyens.
Or, on constate que les syndicats qui dominent sur le Pôle Martinique, non seulement n'ont jamais combattu le CEREGMIA hier ni ne luttent aujourd'hui pour la préservation de l'autonomie du même pôle pourtant dument prévue dans la loi de création de l'Université des Antilles de 2015. Bien étrange comportement qu'il faudra décortiquer tôt ou tard ! En attendant, lisons la position de Marie-Joseph AGLAE, maître de conférences en droit public à la Faculté de Droit et d'Economie de Schoelcher...