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PLAINTE CONTRE ALAIN HUYGHES-DESPOINTES : HALTE AU CONFUSIONNISME !

PLAINTE CONTRE ALAIN HUYGHES-DESPOINTES : HALTE AU CONFUSIONNISME !

Un certain nombre de citoyens ont décidé de porter plainte individuellement contre le Béké Alain Hughes-Despointes et les propos racistes qu’il a tenus dernièrement dans une émission de CANAL + intitulée « Les derniers maîtres de la Martinique ». Cette excellente initiative, relayée par Me Germany, l’avocat bien connu, s’appuie sur deux délits très précis :

. l’apologie de crime contre l’humanité (A. Hughes-Despointes a déclaré que l’esclavage n’était pas aussi mauvais que les historiens l’écrivent)

. l’incitation à la haine raciale (notre Béké condamne le métissage et prône la pureté raciale)

L’objectif avoué des promoteurs de cette initiative est qu’au moins 30.000 Martiniquais, d’ici ou de France, puissent chacun porter plainte dans la mesure où la plainte collective n’existe pas dans le droit français, contrairement au droit américain. Grâce à l’Internet, et donc aux sites web comme le nôtre, un nombre considérable de gens a été sensibilisé et il ne fait aucun doute que l’objectif pourra être atteint.

Seul problème, dans le même temps, des opportunistes de tous poils ont commencé à s’agiter pour tenter de noyer le poisson et, ce qui est beaucoup, plus grave, lutter contre ce qu’ils appellent hypocritement « tous les racismes ». Békés soi-disant repentis, droits-de-l’hommistes mulâtres et nègres, internationalistes-sans-nation et autres citoyens du monde sont donc en train de nous préparer un sale coup : qualifier aussi de raciste le camp patriotique martiniquais à cause de sa dénonciation du génocide par substitution (expression créée, faut-il le rappeler, par Aimé Césaire) que subit la Martinique depuis 40 ans. Ce confusionnisme délibéré s’est depuis quelques jours manifesté à travers divers textes publiés dans la presse ou sur le Net et dans certaines interviews radio ou télévisées.

Sur un blog caldoche diffusé depuis la Martinique, un certain Charles Savannah a carrément traité le syndicat CSTM de « raciste » ! Mais le plus représentatif du genre est dû à la plume d’un certain André Marie-Rose, dans un articulet publié dans la rubrique « Débats » du quotidien « France-Antilles » dans lequel cet individu, qui est sans doute atteint de viscosité mentale, reproche à Serge Letchimy, le maire de Fort-de-France, d’avoir dénoncé les propos du Béké Huyghes-Despointes, mais d’être resté muet devant des propos « racistes » affichés sur une banderole de la mairie de Saint-Anne (dont le maire est l’indépendantiste Garcin Malsa), des attaques « racistes » de l’ASSAUPAMAR (association écologique qui lutte, entre autres, contre la privatisation du littoral) et des écrits « antisémites » de Raphaël Confiant (auteur qui pourtant ne cesse dans divers ouvrages de dénoncer tous les ethnicismes et qui après avoir dénoncé le blanco-centrisme, le mulâtrisme et le sionisme s’est attaqué dans ses deux derniers livres au noirisme).

Il faut que le camp patriotique martiniquais réagisse de manière très ferme face à cette manipulation de l’opinion publique et fasse comprendre que sa lutte n’est pas une lutte raciale, mais bien une lutte pour la survie du peuple martiniquais et l’identité du peuple martiniquais. Nous sommes un peuple menacé de dilution, menacé de disparition, et lutter contre ceux qui s’emploient à nous faire disparaître n’a strictement rien à voir avec les comportements ou les propos de peuples ou de groupes placés en position dominante qui jouent de la carte raciale afin de faire perdurer leur domination.

Tout d’abord, nous dirons aux droits-de-l’hommistes que nous n’avons que faire de leur œcuménisme bêlant contre « tous les racismes ». Etre raciste c’est croire que sa race est supérieure à une ou plusieurs autres. Y a-t-il un seul Martiniquais qui croit qu’un Noir est supérieur à un Blanc ? Etre raciste c’est vouloir conserver la pureté de sa race et refuser le métissage ? Y a-t-il un seul Martiniquais qui ait rejeté les mulâtres, les chabins ou les presque blancs ? Il n’y a voir qui est président du Conseil Régional de la Martinique, homme qui a réuni sous son nom 74.000 voix alors qu’Aimé Césaire, dans ses plus beaux jours n’en a recueilli que 50.000, pour voir que le métissage n’a jamais été un problème pour les Martiniquais.

Donc la tentative que font certains pseudo-intellectuels martiniquais et guadeloupéens de mettre sur la même balance le racisme béké ou métro d’une part et la juste lutte de nos peuples contre le génocide par substitution d’autre part, relève de la vilénie, de la crapulerie même. En effet, ces messieurs-dames savent bien que si c’était des Chinois ou des Japonais qui privatisaient le littoral martiniquais, l’ASSAUPAMAR aurait agi exactement de la même manière, c’est-à-dire qu’il aurait mobilisé le peuple pour faire sauter les barrières et les murets qui bloquent le passage sur une bonne partie de notre littoral. Ces messieurs-dames savent bien que l’identité martiniquaise est menacée par le fait qu’à l’école maternelle et primaire, nos enfants sont éduqués par des gens venus d’ailleurs et qui ne connaissent ni notre langue ni notre culture. Dénoncer ce fait, ce n’est pas faire du racisme anti-blanc. Ces enseignants auraient été Congolais, Indonésiens ou Péruviens que la dénonciation aurait été la même. Il n’est pas tolérable - dans aucun pays, pas seulement en Martinique - que les très jeunes enfants soient éduqués par des non-natifs, sous peine de voir s’installer d’abord l’aliénation culturelle, puis un génocide culturel.

Mettre sur le même plan, au nom d’une pseudo-lutte « contre tous les racismes », les propos et les actes scandaleux des Békés ou des Métros et la dénonciation de ce génocide culturel par le camp patriotique martiniquais, relève du confusionnisme. Du confusionnisme délibéré.

C’est une honte !

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