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OBAMA GAGNANT : UNE EXCELLENTE NOUVELLE POUR LES NOIRS… AMÉRICAINS

OBAMA GAGNANT : UNE EXCELLENTE NOUVELLE POUR LES NOIRS… AMÉRICAINS

Comme l’avaient pronostiqué la plupart des sondages, le candidat Barack Obama est donc sorti grand vainqueur de l’élection présidentielle étasunienne, écrasant son adversaire républicain, John McCain, y compris dans des états pourtant considérés comme républicains.
C’est une excellente nouvelle pour les Noirs… américains.

Il ne faut, en effet, jamais oublier les statistiques implacables suivantes :

-- 1 jeune Noir de moins de 25 ans sur 10 est en prison alors que c’est le cas pour 1 jeune Blanc sur 106.

-- bien que comptant pour 12% de la population totale des États-Unis, les Noirs constituent 45% de la population carcérale du pays.

-- le taux de scolarisation des enfants noirs est de 72% alors qu’il est de 93% pour les enfants blancs.

-- le revenu moyen des ménages noirs est inférieur de près de 40% au revenu moyen des ménages blancs.

-- 64% des Noirs n’ont pas de couverture médicale contre 47% pour les Blancs.

Etc., etc., etc.

Bref, Obama a du pain sur la planche s’il veut profiter de son mandat pour aider ses compatriotes noirs à rattraper le niveau de vie des Blancs. On ne peut que lui souhaiter bonne chance dans cet univers impitoyable qu’est la Maison Blanche et Washington.

S’agissant à présent de sa politique étrangère, la seule facette de sa politique qui nous intéresse vraiment puisque nous ne sommes pas Étasuniens, il y a par contre de quoi être fortement inquiet. Sans compter que son co-listier, le désormais vice-président Joe Biden, fut l’un des plus chauds partisans de l’invasion de l’Irak en 2003, et que son conseiller Zbigniew Brezinsky a joué un rôle peu clair en Afghanistan à l’époque où ce pays était occupé par les Russes. En outre, diverses déclarations de Barack Obama sur la Palestine, sur le Venezuela, sur l’Iran, sur le Pakistan etc. ne manquent pas de susciter de grosses interrogations quant à la politique qu’il compte mener face à ces pays qui refusent de se soumettre au joug de l’Empire étasunien.

Mais ne parlons pas trop vite ! Attendons de voir dans six mois, dans un an. On saura alors si les «noiristes», qui ont vu en Obama une sorte de nouveau messie venu changer la face du monde, avaient raison ou pas…

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