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NOUS SOMMES SURTOUT "EN GUERRE" CONTRE LE PRODUCTIVISME ET LA MONDIALISATION SAUVAGE

NOUS SOMMES SURTOUT "EN GUERRE" CONTRE LE PRODUCTIVISME ET LA MONDIALISATION SAUVAGE
 
  Les politiciens dits "sérieux" et, hélas, le grand public ont toujours pris les écologistes pour, au mieux, de doux rêveurs, au pire des farceurs.
 La pandémie qu'est le coronavirus est venu ramener tout ce monde-là à la réalité, la terrible réalité : le productivisme forcené et la mondialisation sauvage sont des dangers mortels non pas pour notre planète comme on le dit trop souvent, mais pour les espèces humaines, animales et naturelles. Ce qui n'est pas du tout pareil. Pour la vie, quoi ! La vie sous toute ses formes : l'Homme et la Femme, l'Animal, l'Arbre et l'Eau.
 Car une planète peut parfaitement exister sans la vie. C'est le cas de Mars, Venus, Saturne et toutes les autres de notre système solaire. Cela soit on l'oublie soit on ne le sait pas. Et on ne sait pas non plus que le productivisme forcené et la mondialisation sauvage sont 100 fois plus dangereux que les armes nucléaires à propos desquels nos médias font régulièrement tout un tralala. Pourquoi ? Parce que la totalité des armes nucléaires détenues à travers le monde se monte à peine à 40 mégatonnes alors qu'il faudrait 500 mégatonnes au moins pour pulvériser une planète de la dimension de la Terre. Ce n'est pas de main la veille qu'on atteindra ce chiffre !
 C'est, oui, LA VIE qui est en danger de mort, pas la Planète Terre !
 Le productivisme, capitaliste ou communiste, détruit la Vie à petit feu. Il nous donne l'illusion qu'il améliore notre "niveau de vie", notre "pouvoir d'achat" etc., mais dans le même temps, il pollue les océans, il assèche des lacs ou des mers intérieures (Mer d'Aral en Russie), il détruit les forêts (Amazonie, Indonésie etc.), il pollue les sols pour des centaines d'années (chlordécone, glyphosate etc.), il assèche ou détourne des fleuves (barrage des Quatre-Gorges en Chine), avec la volonté sans partage de DOMINER LA NATURE. Les deux plus grandes puissances mondiales, les Etats-Unis (capitaliste) et la Chine (communiste) sont les plus gros pollueurs du monde et donc les plus grands destructeurs de la vie.
 Quand à la mondialisation sauvage, elle prend des formes carrément caricaturales. Comme, pour ne prendre que cet exemple, ces carcasses de moutons importées de...Nouvelle-Zélande avec lesquelles Martiniquais et Guadeloupéens font leurs méchouis. Elles ont donc accompli quasiment le tour du monde avant de nous parvenir !!! C'est de l'aberration pure et simple. Rien que leur transport des antipodes jusqu'aux Antilles ou ailleurs a un coût écologique absolument astronomique. Dans les grandes villes du monde développé, on peut trouver des produits provenant de tous les coins et recoins de la planète. Cela ravit indéniablement les consommateurs que nous sommes. Oui, mais à quel prix ?
 Les écologistes demandent depuis des lustres de revenir à une mondialisation raisonnée.
 Il ne s'agit pas du tout de s'enfermer dans ses frontières ni de se barricader dans son territoire, mais de privilégier un mode de vie sobre, seul capable de préserver les ressources de la planète et donc la vie. Car entre la misère crasse de nombre de pays du Sud et le gaspillage effréné et scandaleux des pays du Nord, il existe une voix médiane : la sobriété. Elle n'est pas facile à faire admettre car tout un chacun veut sa voiture, sa villa, son hypermarché etc. Tout un chacun veut pouvoir prendre l'avion à tout moment ou faire des croisières (alors qu'un seul navire de croisière transportant 3.000 passagers pollue autant que...10.000 voitures).
 Nous vivons dans le rêve fumeux de la SOCIETE D'ABONDANCE. 
 Ce rêve a été atteint (avec un coût écologique effarant) dans les pays du Nord et est l'objectif de tous les pays du Sud sans exception. Il n'y a jamais eu aucun pays dirigé par des écologistes. Certes, sous la pression des catastrophes engendrées par ladite "abondance" à savoir marées noires, explosions d'usine chimiques ou nucléaires, épuisement des sols agricoles ou encore réchauffement climatique, la plupart des gouvernements se sont vus obligés de créer un ministère de l'écologie et les différents partis d'instiller un brin d'écologie dans leurs programmes électoraux, mais ce n'est que de la poudre aux yeux. C'est ce que Nicolas HULOT a compris et c'est pourquoi il a démissionné.
 Non, les écologistes ne sont ni de doux rêveurs ni des farceurs. Ce qu'ils proposent est clair, net et précis. Et surtout concret ! A savoir : privilégier "les circuits courts" dans les échanges internationaux et limiter drastiquement l'importation de produits venus des antipodes. A savoir : en finir avec le tout-automobile et la construction incessante de routes et d'autoroutes toujours plus grandes. A savoir : réserver les vols en avion aux seuls longs courriers et limiter les moyens courriers au profit du bateau ou du train moins polluants que l'avion. A savoir : en finir progressivement avec les énergies fossiles et s'orienter définitivement vers les énergies solaire, éolienne, marine et hydroélectrique. A savoir : en finir avec l'agriculture extensive et promouvoir une agriculture de proximité, y compris dans les villes qui, on l'oublie trop souvent, peuvent être des lieux de production agricole comme divers exemples le montrent déjà. A savoir : cesser d'épuiser les ressources halieutiques et d'assécher les océans etc...etc...
 Bref, protéger LA VIE !
 Toutes ces mesures ne pourront être prises que par des gouvernements écologistes, non par des gouvernements capitalistes ou communistes avec une simple teinture d'écologie comme c'est, hélas, le cas actuellement. Car la société de sobriété est le seul et unique moyen de préserver la vie sur notre planète. Sauf si nous voulons la transformer en désert de rocaille comme Mars.
 A nous de choisir !...

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