Quitter ses engagements et sa famille pendant dix jours pour aller soutenir une bonne cause en Afrique du Sud a été une des plus belles expériences de sa vie. Mougam Pareatumbee, chef très connu à Maurice, s’y trouvait pour soutenir le Bidvest World Chefs Tour Against Hunger.
Etant membre de cette organisation, depuis plusieurs années, Mougam Pareatumbee qui a représenté Maurice à cet événement important, remercie le ministère des Arts et de la Culture qui a fait un don de Rs 20 000.
«Ban moricien kapav trouve sa drol ki dan enn pays kuma sudafrik kapav ena famine»? Mais notre compatriote explique que cet événement a été organisé dans le but d’encadrer les jeunes, des étudiants surtout. «Famin enn gros problem laba sirtou pou ban zenfan lekol ki gagn ban facilite au nivo ledikasion mais kote manzer zot bien neglize»..
Trois cents chefs venant d’une cinquantaine de pays ont fait le déplacement et ils se sont déployés dans différents endroits tels que Durban, Johannesbourg, Cape-Town entre autres pour organiser leurs activités et afin de mieux encadrer les jeunes. Avant les dîners organisés et d’autres manifestations, une grande marche a eu lieu pendant trois heures. «Ti ena enn grand parad avek lorkes tousa ek nou inn fer enn grand piblicite», raconte le chef Mougam, ajoutant que toute l’Afrique du Sud était mobilisée pour cette action de solidarité. «Barack Obama a écrit une lettre à l’association pour la féliciter», dit-il.
Mougam Pareatumbee et dix chefs étaient à East London où ils ont organisé un grand Gala Dinner dans un complexe commercial. Des menus spéciaux préparés par ces chefs internationaux ont été vendus au grand public ainsi que des chefs caps signés, des tabliers de cuisine et des plats avec le logo de l’association.
Le chef mauricien et ses amis ont collecté un somme de 75 000 rands dans la région où ils se trouvaient et l’association à récolté la somme de Rs 32 M durant cet exercice. «Nou pa sagrin mem si nou inn kit nou pays ek nou fami pendant sa dix zours la ek si gagne chance mo pou realler enkor» confi e-t-il. Il aurait été ravi qu’un tel exercice puisse être organisé à l'île Maurice et dans d’autres pays. Et il serait partant pour «realler».
Reema TIWARI-MEETOO .
L'Express