Par contre, en Martinique, c'est le calme plat !
"Notre justice" préfère, semble-t-il, s'en prendre aux militants Rouge-Vert-Noir ou à notre site-web qui subit un véritable harcèlement judiciaire de la part des "présumés innocents" de l'ex-CEREGMIA, pourtant radiés à vie de la fonction publique. Il s'agit pour ces derniers de nous faire disparaître en nous frappant au portefeuille sachant que nous refusons de fonctionner grâce à la publicité capitaliste, ne comptant que sur nos sympathisants et amis ainsi que nos lecteurs.
Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes pour celles et ceux qui sont ou ont été liés à des scandales comme ceux de la SODEM, d'ODYSSI, du CEREGMIA, de la CFTU et bien d'autres de moins grande envergure. Du coup, la corruption s'en donne à coeur joie en Martinique, sûre et certaine de son impunité et sur bon nombre des 17 listes qui se présentent aux élections territoriales de juin prochain, on trouve des mafieux, des crapules maçonniques, des détourneurs de biens publics et des délinquants en col blanc. Rares sont les médias qui ont le courage de les dénoncer soit par complicité objective soit par crainte du glaive de la justice laquelle, par contre, est implacable contre ceux qui osent dénoncer.
Deux poids deux mesures donc s'agissant des politiques antillais : en Guadeloupe, la justice fait son travail ; en Martinique, elle détourne le regard. Nul de devra donc s'étonner du taux d'abstentions record que l'on découvrira en Martinique au soir du premier tour et même à celui du second.
Matinik bel péyi, fout ! comme aime à dire amèrement Ti Sonson...