Depuis le milieu des années 90, plusieurs études avaient montré que la
maladie de Parkinson (qui se traduit par des tremblements, raideurs de
muscles, lenteurs des mouvements) est un peu plus fréquente dans les
zones rurales que dans les zones urbaines.
Une étude récente, publiée en juin 2009 dans Annals of Neurology par le
Dr Alexis Elbaz et des collaborateurs de l’INSERM :
[ http://www3.interscience.wiley.com/cgi-in/fulltext/122322358/PDFSTART-> http://www3.interscience.wiley.com/cgi-in/fulltext/122322358/PDFSTART]
compare un groupe de 224 patients atteints et un autre, de 557 non malades
; tous sont affiliés à la Mutualité Sociale Agricole française. Pour
chacune des personnes, les chercheurs ont reconstitué l’exposition aux
pesticides, en tenant notamment compte des quantités utilisées, de la
méthode de dispersion et des molécules employées. Au total, 29
pesticides ont été étudiés.
C’est parmi les utilisateurs d’insecticides organochlorés que le
risque de contracter la maladie de Parkinson est multiplié par 2,4 par
rapport à la population témoin ; le risque est d’autant plus élevé
que l’exposition a été longue.
Je tremble en pensant que le chlordécone est un insecticide
organochloré…
{{Raymond Bonhomme}}