Lorsqu'un parti quitte le pouvoir, il laisse dans le même temps des dossiers en cours. A charge pour la nouvelle majorité de les reprendre et de les mener à bien ou pas. Cela s'appelle la continuité démocratique. Apparemment, des médiocres et des aigris du camp PPM/EPMN n'ont toujours pas compris cette règle pourtant élémentaire du fonctionnement des institutions politiques. Or, eux-mêmes, quand ils sont arrivés au pouvoir à l'ex-Conseil régional en janvier 2010, ils ont repris nombre de dossiers qu'avaient enclenché les Patriotes et sympathisants, à commencer par celui du TCSP.
Depuis quelque temps, sur Whatsapp, une bande d'aigris se défoule contre le conseiller exécutif Louis BOUTRIN au motif, par exemple, qu'il se serait emparé du dossier du café enclenché par l'un des nombreux Prix Nobel d'économie de Ravine Touza, élu dans l'ancienne majorité de l'ex-Conseil régional. Or, de deux choses l'une : ou bien BOUTRIN met ce dossier de côté et ces mêmes personnes vont lui tomber dessus à bras raccourcis disant qu'il a saboté un-projet-crucial-pour-le-
Dans les deux cas de figure (car il n'y en a pas trois), Louis BOUTRIN est accusé et coupable !
Ce serait risible au regard des énormes problèmes que doit affronter la Martinique avec une démographie en chute libre, le départ massif des jeunes cerveaux, un chômage chronique, une agriculture en grosse difficultés, un tourisme sur le fil du rasoir, le développement du trafic de drogues etc...Oui, cette querelle imbécile et anti-continuité démocratique faite à Louis BOUTRIN serait risible si, à cause de Whatsapp et de Facebook, elle ne s'apparentait pas à du harcèlement avec à la manœuvre un voyou du Bord de Canal, le Prix Nobel d'économie de Ravine Touza (pas de Stockholm !) déjà nommé et un bouffon à tête de mongolien qui porte le nom d'un port français.
Louis BOUTRIN s'occuperait de trop de choses, accusent-ils aussi. Comme si ce dernier s'était arrogé d'autorité les casquettes qu'il porte ; comme si les autres conseillers exécutifs avaient moins de casquettes que lui. Si on le voit partout, c'est tout bêtement parce qu'il bosse, c'est qu'il se démerde comme un beau diable pour faire avancer, souvent avec succès comme dans le cas du classement de la montagne Pelée au patrimoine mondial de l'humanité, le maximum de dossiers possibles.
Et tout ça, pour moins de 2.000 (deux mille euros) par mois.
Bande de comiques, va !...