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L'Exécutif de Corse sur le pied de guerre en mode action

L'Exécutif de Corse sur le pied de guerre en mode action

"Emmanuel Macron est-il de bonne foi lorsqu'il dit qu'il est susceptible de se laisser convaincre ou est-ce une manoeuvre ?". Une fois cette question posée, le président de l'Exécutif l'affirme : "De notre côté, nous voulons jouer le coup à fond". D'où un plan de bataille en ordre de marche.

Quatre niveaux, à la clé. Premier niveau, au sein de la collectivité de Corse. "Je vais instituer une mission de préfiguration autonomie avec des fonctionnaires spécialistes de la fiscalité, du budget, du foncier. Ce sera une task force interne".

Deuxième niveau, "j'ai demandé à tous les conseillers exécutifs de prendre quelques exemples clairs et concrets, chacun dans leur domaine de prérogatives pour démontrer qu'avec les articles 72 et 73, le compte n'y est pas, mais qu'il y est, en revanche, avec l'article 74".

Troisième niveau, proposition a été faite de travailler avec les deux commissions de l'Assemblée, des compétences législatives et réglementaires, d'une part, de l'évolution statutaire, d'autre part.

Quatrième niveau, l'élargissement aux forces économiques et sociales avec les chambres de métiers, les chambres de commerce, les syndicats afin de "parler avec eux de la dimension concrète dans leur domaine d'intervention".

Par ailleurs, le président de l'Exécutif envisage une session extraordinaire pour débattre du document de travail établi qui associera toutes les forces de l'Assemblée, ainsi que les forces politiques externes.

"Dès aujourd'hui (hier, Ndlr), j'ai écrit au président de la République, pour proposer le calendrier tel que je viens de l'évoquer, de manière à ce qu'il me précise certains points au besoin et qu'il me dise comment nous allons échanger dans le temps durant ce mois imparti. Si l'on ne veut pas que l'offre faite par le chef de l'État soit une offre de Gascon, nous devons avoir ces échanges pour éventuellement rectifier le tir avant la présentation définitive de nos propositions".

Avec cette méthode, il s'agit, insiste Gilles Simeoni, "d'entériner que nous sommes dans une démarche pragmatique pour obtenir une ouverture suffisante ayant pour objectif de répondre à des problématiques concrètes. En sachant que le président a convenu que la révision constitutionnelle devait permettre de mettre en oeuvre un statut d'autonomie de plein droit et de plein exercice, nous ferons la preuve que ce statut n'est possible que dans un article spécifique à la Corse ou dans l'article 74".

Macron leur a lancé un défi ? Les nationalistes ont choisi de le relever. Et ça commence maintenant.

 

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