L'ex-bras droit de Fred CELIMENE et enseignant tout comme ce dernier à la Faculté de Droit et d'Economie de la Martinique, Kinvi LOGOSSAH__celui qui s'était permis à la radio de traiter la présidente de l'Université de "folle__est entendu ce mercredi 20 janvier dans les locaux du commissariat du Lamentin par le SRPJ et l'OLAF. Comme ceux qui l'y ont précédé ces jours derniers (F. CELIMENE, J. JACQUA, P. SAFFACHE et C. GRANVORKA), il encourt une mise en examen et un placement sous contrôle judiciaire strict.
Rappelons que parmi la multitude des faits qui risquent de lui être reprochés, il y a celui qu'avait sévèrement pointé du doigt le deuxième rapport de la Cour des comptes consacré au CEREGMIA : Kinvi LOGOSSAH, alors qu'il avait obtenu le poste de directeur de l'Institut Aimé Césaire en Haïti, institution dépendant de l'AUF (Agence Universitaire de la Francophonie), avait "omis" ou "oublié" de se mettre en disponibilité de son établissement d'origine à savoir l'ex-UAG, chose qui lui avait permis de toucher un double salaire pendant un certain temps. Mais ce n'est là qu'un point parmi d'autres dans ce dossier aux innombrables implications et intrications.
Intrications parce qu'il se dit que le "cas CEREGMIA" est désormais un cas d'école qui sera étudié dans l'établissement qui forme les inspecteurs de l'OLAF, surnommé "le FBI européen". A défaut d'avoir obtenu le Prix Nobel d'économie, nos brillantissimes cerveaux du CEREGMIA auront au moins réussi ça !