Le nouvel acte d’une comédie. A quand la transparence et l’honnêteté en politique ? Nous sommes aujourd’hui confrontés à l’obscurantisme politique dans ce monde malsain.
Notre paysage politique, quoiqu’incontournable est méprisable et démagogique, voir dégradant et dégradé. Diviser pour mieux régner. Nous sommes face au plein retour des vieux démons. En effet, chasser le naturel, il revient au galop. Sortir par la grande porte, il revient au galop par la fenêtre.
Tout est permis, on change de nom à chaque élection. Aujourd’hui, on utilise la secrétaire de MACRON, avec l’appui de dix maires et nous retrouvons les mêmes partis politiques accrochés à leurs mêmes méthodes de pouvoir sans fin. Un chef girouette se révèle de moins en moins fructueux et il tente à nouveau un rassemblement quelque peu hétéroclite, adage assurant que l’Union fait la force. Cela serait vrai si l’Union était l’addition volontaire et solidaire de réels potentiels électoraux galvanisés par un même idéal.
Quant au regard du peuple dans cette élection, je m’interroge, je regarde. Il y a un mélange de tous pour faire éclater la marmite. Un mélange de crabes, de caméléons. Qui peut dire le contraire. Tous, ils ont le même objectif : se regrouper au deuxième tour pour renverser le vieux, en pendant partager le gâteau. Mais je pense qu’ils ne sont pas à l’abri de surprises.
Aujourd’hui, aucun homme politique ne peut changer la Martinique. Pourquoi, parce que ce sont eux-mêmes qui ont nui à la Martinique dans cet enfer, on regarde faire. La drogue, la prostitution, l’argent facile. On se retrouve avec quatre député et sénateurs, ainsi qu’avec une députée européenne. Que font les élus ? Ils pensent à leur mandat. Quand on fait le constat, on s’aperçoit que nos Martiniquais sont dans la drogue, la prostitution, le trafic illégal d’étrangers. Tout cela crève les yeux et on a peur de dire cette vérité. On refuse de régler le problème de l’eau dont la responsabilité de la distribution est le fait de trois sociétés : ODYSSI, la SME et la SMDS. Ces trois organismes opèrent depuis le temps de CESAIRE. Ne parlons même pas du transport maritime. D’ailleurs, il n’en a jamais été question dans cette campagne ;
Je reviens sur la CTM qui verra sa deuxième élection, avec les élections territoriales, définies dans l’article 225 du code électoral et l’article L 121 du code général des collectivités territoriales. Cette collectivité n’a rien changé. Le fameux « 972 » est toujours affiché, comme au temps du département. Pourquoi ne pas revenir aux pires moments de l’époque coloniale, avec un gouvernement autoritaire et un gouverneur pour la Martinique ;
Je conclus en faisant observer qu’à chaque élection, la Martinique traverse une zone de turbulence. Lorsque la brume de sable électorale se dissipera, la lumière reviendra s’attarder sur l’inventaire multicolore de nos réalités. Nous sommes presqu’au bout de l’étalage de nos problèmes, en admettant que nous y parvenions. Nous retrouvons les mêmes partis politiques accrochés à leurs mêmes méthodes, à savoir le pouvoir sans fin. 25 ans – 30 ans – 40 ans. La méthode PPM, avec cent ans de césairisme ; elle continue en gardant la forme qu’on lui connaît, celle du caméléon.
Je ne serai pas plus long. Il y a beaucoup à dire sur notre vie de misérables et de pauvres. Que Dieu nous protège de la maladie et de tout ce qu’il y a autour. Par ailleurs, il faut savoir que souvent la vérité fait mal et que Dieu est vérité.
Prosper ADAMIS
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