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LES INDIENS DE NOUVELLE CALEDONIE (par J.-C. ROUX)

Une ethnie disparue par assimilation
LES INDIENS DE NOUVELLE CALEDONIE (par J.-C. ROUX)

Fin du l9ème siècle, la Nouvelle Calédonie - comme d’autres îles du Pacifique Sud - a reçu des contingents de main-d’œuvre Asiatique. Parmi ceux-ci figurent des travailleurs d’origine indienne. Ces apports furent pour la Nouvelle Calédonie si limités en effectif et placés dans des conditions si difficiles qu’ils ne permirent pas à ce groupe de se développer et de conserver son identité.

Aujourd’hui, seuls des patronymes d’origine indienne permettent ainsi que quelques types physiques encore particuliers par rapport aux autres ethnies calédoniennes, à l’observateur attentif de déceler cette ancienne présence indienne qui s’est largement fondue dans la population calédonienne.

I - BOURBONNAIS ET MALABARS DEVANT LE MIRAGE CALEDONIEN

Au moment de la prise de possession de la Nouvelle-Calédonie par la France (septembre 1853)’ la population autochtone de l’île était de l’ordre de 60.000 habitants environ. Cette nouvelle colonie assez grande par rapport à d’autres îles du Pacifique (19.000 km2), jouissant d‘un climat favorable avait paru propice pour l’établissement de colons pratiquant une économie de plantation coloniale et 1’éIevage. Plus tard (1874)la découverte de mines de Nickel importantes, puis de cuivre allait encore développer l’intérêt des milieux d’affaires européens pour l’île. Afin de mettre en valeur sa nouvelle possession, l‘administration coloniale Française encouragea l‘installation de colons et leur accorda des concessions de terres souvent importantes principalement sur l’ensemble de la côte Ouest de la Nouvelle-Calédonie. Mais peu de colons profitèrent de ces avantages pour réaliser une mise en valeur ou bien n’obtinrent que de médiocres résultats jusqu’en 1864. Un des grands problèmes des colons résidait dans leur difficulté à trouver localement de la main-d’œuvre docile, bon marché et nombreuse pour une économie de plantation.

Or l’île de la Réunion, une colonie française de l’Océan Indien, traversait depuis quelques années une crise grave due au marasme dans lequel se trouvait l’économie sucrière de l‘île: par suite d’une maladie propre à la canne à sucre.

Les colons réunionnais touchés par cette crise et influents à Paris demandèrent
au Gouvernement Français de les aider. Celui-ci pensa que ces colons expérimentés, disposant de capitaux, habitués depuis des générations à la vie insulaire pourraient trouver dans la jeune colonie calédonienne des terres nécessaires et les facilités convenant à leur implantation pour y développer des plantations de canne sucre. La colonie bénéficierait ainsi de l‘arrivée d’une nouvelle génération habile permettant enfin son essor rural. Intéressés, les planteurs Réunionnais envoyèrent
une délégation de quatorze d’entre-deux visiter la Nouvelle-calédonie.

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