La seule Question, qui a ce stade devrait nous préoccuper c'est :
QUI A VOTÉ POUR, et QUI A VOTÉ CONTRE ?
Ces précieuses informations sont consignées au procès-verbal de l'assemblée Générale de la SEMSAMAR. Nos élus, du moins ceux qui siègent et qui votent au conseil d'administration de la SEMSAMAR pour le compte des collectivités locales ont tous une copie de ce fameux procès-verbal.
Ce rapport est crucial pour déterminer le degré d'implication des uns et des autres dans cette affaire aux contours de plus en plus judiciaire. J'invite les élus et leurs collectivités d'appartenance à rendre public ce procès-verbal, ainsi, nous saurons s'ils ont voté pour ou contre le versement de ce salaire exorbitant et des conditions somptueuses qui l'accompagne à Monsieur Jean-Paul Fischer, puis à Madame Marie-Paule Belenus-Romana.
On peut se permettre de rêver !
A ce jour, c'est le silence total "L'OMERTA", les élus qui siègent au conseil d'administration de la SEMSAMAR n'ont pas encore, au stade de l'enquête été convoqués par la justice, par conséquent ils ne sont pas tenus au secret de l'instruction.
L'Etat pour sa part siège, lui-aussi, au conseil d'administration de la SEMSAMAR au travers de la "CAISSE DES DÉPÔTS ET CONSIGNATIONS".
Cette affaire pourrait devenir embarrassante au sommet de l'Etat et des ministères de tutelles vu les degrés de responsabilité.
La population Guadeloupéenne à le droit de savoir, à le droit de connaître ceux qui se plaignent à longueur de journée que les caisses sont vides et qui, dans le secret des petits arrangements chantent les louanges du gaspillage des fonds publics sans aucun égard pour la population. Voter un salaire de 1 500 000 € par an à une directrice de société d'économie mixte relève plus d'un acte de folie que d'une gestion conscensieuse des deniers publics. A moins que, oui, à moins que ce ne soit un montage habilement monté pour récompenser ses amis pour services rendus ! Dans tous les cas, ce dossier renferme des secrets qui finiront par faire remonter en surface les cadavres cachés dans les armoires
Michel GIRDARY