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LES COMORES « N’ACCEPTERONT JAMAIS » LA DEPARTEMENTALISATION DE MAYOTTE

Sur www.inversalis-productions.eu/blog

Les Comores « n’accepteront jamais » la transformation de l’île de Mayotte, « terre africaine et arabe », en un département français, a déclaré samedi le président comorien Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. « Le grand mur invisible qu’on prétend construire pour séparer un peuple, diviser un pays et déchirer une nation à jamais, ne saurait avoir de bases solides », a affirmé le président Sambi, qui s’exprimait à Moroni devant plusieurs centaines de personnes, à l’occasion de la « Journée de la solidarité ». Les Comores « n’accepteront jamais la transformation de l’île comorienne de Mayotte (…), terre africaine et arabe, en un département français d’Outre-mer », a-t-il souligné. Mayotte deviendra mois-ci le 101e département français, suite à l’adoption par le Parlement français en novembre dernier de deux projets de loi en ce sens. Mayotte a été rattachée à la France en 1841. Alors que les trois autres îles de l’archipel des Comores (Grande Comore, Anjouan et Mohéli) ont choisi l’indépendance en 1974, Mayotte a refusé cette option à 99% des voix au cours d’un référendum organisé en février 1976. « Ce que nous dénonçons avec fermeté, c’est la transformation du bras de mer qui sépare Mayotte d’Anjouan, en un cimetière marin, le plus grand du monde, dans lequel reposent les dépouilles de nos frères, de nos soeurs, de nos enfants, morts par milliers (…) », a ajouté M. Sambi, jugeant « inadmissible que l’on ferme les yeux sur ce drame humanitaire. Le chef de l’Etat a rappelé à toutes les résolutions de l’ONU reconnaissant les Comores « en tant qu’entité composée de quatre îles », et condamnant « l’occupation illégale de l’île comorienne de Mayotte par la France ». « On ne peut pas nous demander de renoncer à notre droit inaliénable, à notre souveraineté, à l’intégrité de notre territoire », a-t-il souligné. Le président Sambi a déploré que Paris n’ait pas donné « de réponse positive » à la proposition comorienne: « un pays, deux administrations » pendant une période déterminée mutuellement convenue, avec une reconnaissance par la France de « la souveraineté entière » des Comores sur l’ensemble de l’archipel. Il a cependant tendu la main à la France, « ce grand pays connu pour son attachement au respect du droit international, et que nous considérons encore comme un pays ami (…), et des Comores en particulier ». « Bien des formes d’unité existent, et nous devons, les uns et les autres, faire preuve de plus de sagesse et d’intelligence pour trouver une solution acceptable pour tous à la question de l’île comorienne de Mayotte », a-t-il dit. Il a lancé « un appel aussi pressant que solennel à l’Union Européenne, pour qu’elle ne cautionne, en aucun cas, l’occupation illégale d’une partie du territoire d’un pays souverain », jugeant que ce serait « un dangereux précédent « .

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