Et d'ajouter que la quasi-totalité des fournisseurs de la ville a fermé les comptes de cette dernière ! L'ex-maire, Rodolphe Désiré, a évidemment nié ces accusations, notamment celles qui affirment que les véhicules municipaux roulent sans assurances, faute pour ces dernières d'avoir été payées par l'ancienne équipe PPM. Quoiqu'il en soit, il n'y a là rien de nouveau puisque cela ne fait que témoigner une fois de plus du mode de gestion du parti du balisier depuis des décennies quelle que soit la collectivité qu'il est en charge de gérer.
Qualifiant depuis toujours la gestion à la Marie-Jeanne de "gestion de boutiquier " (Jean Crusol), le PPM, lui, met en œuvre ce que l'on pourrait appeler la "gestion du dépensier" sans que pour autant les résultats soient palpables au terme de ses différentes mandatures. En voici quelques exemples ! Gestion Camille Darsières à l'ex-Conseil Régional : 1,5 milliards de francs de déficit ; gestion Serge Letchimy à l'ex-Conseil Régional : 80 millions d'euros de déficit. Et ne parlons même pas de la ville de Fort-de-France en grave déficit depuis près d'un demi-siècle !
S'agissant du Marin, Rodolphe Désiré avait vendu son port de plaisance aux Marinois, largement hostiles au départ, comme une outil qui transformerait leur commune en un véritable phare économique non seulement du sud mais de toute la Martinique. Or, force est de constater, trois décennies plus tard, que cette marina a surtout profité à des étrangers, d'une part et à des Békés, de l'autre. Pas au Neg du Marin ! La sombre affaire CARENANTILLES dans laquelle l'ancien maire est mêlé vient donner un côté encore plus affligeant à tout cela.
La cuisante défaite de la candidate soutenue par l'ancien maire aux dernières municipales démontre en tout cas que les Marinois ont fini par ouvrir les yeux. José Mirande aura du boulot pour parvenir à redresser la barre !
Commentaires