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Le corps humain empaillé d’un guerrier Africain exposé au musée en europe tel un « animal sauvage »

Le corps humain empaillé d’un guerrier Africain exposé au musée en europe tel un « animal sauvage »

-Il était à la mode au 19ème pour les Européens de rassembler des animaux sauvages et de les exposer

-Deux marchands français sont allés plus loin dans le sordide, en ramenant le corps volé d’un africain afin de l’exposer au public

« El Negro de Banyoles » était le nom donné à un corps humain empaillé qui a été exposé au musée d’histoire naturelle Francesc Darder à Banyoles, en Espagne, entre 1916 et 1997.

Le corps a seulement été retiré après les manifestations des africains lors des Jeux Olympique de Barcelone de 1992.

Ils ont même fait des cartes postales vendues 40 pesetas.


Carte postale du corps humain empaillé d’un africain du Botswana exposé au musée de Francesc Darder à Banyoles

Jules Verreaux, un marchand français, a été témoin de l’enterrement d’un guerrier Tswana en 1831.

Dans la nuit, lui et son frère creusent le tombeau pour voler la peau, le crâne et les os.

Avec l’aide d’un fil de métal pour colonne vertébrale, des planches en bois comme des omoplates et empaillé de journaux, les frères Verreaux ont préparé et conservé les parties du corps volé.

Ensuite, ils expédient le corps à Paris, avec un lot d’animaux empaillés dans des caisses. En 1831, le corps du guerrier africain est exposé dans une salle d’exposition au n°3, rue Saint Fiacre.

L’intrépidité des frères Verreaux est acclamé par le journal Le Constitutionnel qui doivent avoir été confronté à des dangers, « parmi des indigènes tout aussi sauvages qu’ils sont noirs ».

Le corps exposé de « l’individu du peuple Bechuana » a attiré plus d’attention que les girafes, les hyènes ou les autruches.

Note éditeur : La déshumanisation de l’homme noir, qui se retrouve exposé dans un musée entouré d’animaux sauvages.

« Il est petit, a la peau noire, et sa tête est couverte de cheveux croustillés », a déclaré le journal.

Le « Bechuana » a été acheté par Francesc Darder pour ajouté à sa collection d’animaux empaillés qui plus tard devint le Darder Museum of Natural History à Banyoles.

En raison de la forte résistance du peuple catalan, qui a embrassé « El Negro » comme un « trésor national », ce n’est qu’en mars 1997 qu’ils ont retiré le corps de la vue du public et mis en réserve pour être rapatrié.

Une fois dans la capitale de Madrid, son corps empaillé a été dévêtu des accessoires non humain, tel que, ses yeux en verre.

Cependant, en raison du traitement avec du cirage, sa peau s’est révélée dure et hargneuse et donc il a été décidé de le garder en Espagne.

Ainsi, le cercueil, destiné au Botswana, ne contenait que le crâne et certains os des bras et des jambes.


Le 4 octobre 2000, les chefs accompagnent le cercueil, porté par les soldats du Botswana au lieu de repos final

Le corps a été rapatrié en Afrique et, est actuellement enterré à Gaborone, la capitale du Botswana.

On croit qu’il était Batlhaping, le peuple vivant autour de l’Afrique du Sud et du Botswana.

Certaines tribus Tlhapi se trouvent près des villages Taung.

Il était jeune de l’âge de 27 ans et mourut en 1830. Il représentait toutes les personnes noires et est devenu le symbole de l’exploitation et de l’esclavage espagnol des africains.

« Ce n’était pas très approprié d’exposer un être humain de la race noire dans une ville occidentale et développée », a déclaré Pedro Bosch, le maire de Banyoles.

Note éditeur : Les propos du maire, sans commentaire. Mais cette acte en lui même est un un crime contre l’humanité commis à l’égard d’une population, un acte inhumain et, il devrait avoir des réparations pour une profanation d’une telle ampleur.


Ce grand guerrier, digne fils d’Afrique, a été honoré comme il se doit avec des clotures décoratives. Sa tombe est à Gabarone, Botswana

Livre : Frank Westerman, El Negro and me

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