Comment un avocat qui défendrait l’Université des Antilles peut demander « l’apaisement » pour les enseignants qui ont sali la fonction d’Enseignants ?
L’apaisement de quoi ?
Qui actuellement paie les sommes dues par des détournements de fonds ?
Ces gens que l’on hésite encore à nommer tant la chose est immonde. Ces sont des pilleurs et des menteurs, mus de mépris à l’égard du principe d’égalité et du mépris pour leurs fonctions d’enseignants.
C’est la raison pour laquelle, on doit se demander pourquoi dans une affaire qui a éclaté en 2015 et mise en examen devant le CNESER . Aujourd’hui les mis en cause ayant été jugé coupables, révoqués, le Conseil d’Etat, annule aujourd’hui l’ordonnance. Le CNSER dit-on n’aurait ni respecté le droit, ni vérifié les faits.
Je veux bien croire que géographiquement nous sommes loin de tout si tant est qu’aujourd’hui on puisse être loin de quelqu’un ou de quelque chose.
A ceux qui ont annuler le jugement du CNSER , on peut poser la question.
Qui à vérifié le travail de Kinvi Logossah, détaché à la direction de l'agence universitaire de la francophonie (AUF) et qui aurait continué à recevoir son traitement alors qu'il était directeur de l'institut Aimé-Césaire à Port-au-Prince ?
Il se dit et s’écrit que Plus de 4 millions d’euros, ont été échangées entre IFGCAR , Kevin Logossah, l’Europe et le Ceregmia Que dit-on des contrats douteux avec des entreprises, des faux diplômes. Comme si Haïti avait besoin de mafieux dans la gestion de leurs instituts de formation.
Il faut que ces individus, anciens enseignants de l’Université des Antilles, reconnus coupable par des preuves formelles, soient condamnés en conséquence et sans traitement de faveur. Si la Justice n’est pas rendue en toute indépendance dans cette affaire, la défiance envers le monde de l’Education rejaillira fortement sur l’imaginaire collectif et la Justice dans sa globalité.