Autrefois sur toutes les églises de France de Navarre et des colonies, les clochers étaient ornés d'une girouette qui, comme son nom l'indique, tournait selon le gré de la force du vent. Depuis quelque temps, les girouettes hélas, ne sont plus au sommet des églises. Est-ce pour pouvoir défendre la laïcité menacée ou peut-être l’imminence des élections de décembre, qui les a fait tournoyer tant qu'elles se sont retrouvées en bonne place dans certaines mairies ? Ainsi, de Ducos au Diamant en passant par le Robert nos hommes politiques se sont transformés en girouettes qui tournoient, à faire pâlir de jalousie le phare de la Pointe des Nègres. Un coup ici un coup là bas.
Mais après quoi courent-elles, donc, ces girouettes ? Voudraient-elles améliorer le pouvoir d'achat du contribuable, ou simplement transformer la vie de leurs concitoyens qui les ont portées à la tête de l'édilité ? Que nenni. Elles tournent, elles tournent pour danser la ronde des girouettes politiques. Elles tournent à gauche, virent ensuite à droite, virevoltent au centre, rien que pour avoir un mandat, nécessaire à tous maux.
Tavernier cherche un strapontin partout, opportuniste comme les autres, il attrapera sa tott auprès de Marcelin.
Lorsqu'ils ne font pas comme Philippe Petit - lequel ramènera un tribun de son hexagone de référence, pour venir causer bon français aux électeurs qui n'auraient rien compris aux futures élections - nos hommes politiques, deviennent de piètres pantins. Peuvent-ils être sincères lorsqu'ils volent au secours de leur propre intérêt ?
Des zizitatas au Robert veulent changer de sponsors, mais refusent la course avec Maignan. Ils se bousculent auprès du patron Sergeot de la yole PPM, espérant leur dikanman d’équipier.
Au Diamant, la commune malade financièrement est mise sous tutelle. Qu'importe. Monsieur Eustache n'est pas aussi mêlé que cendre et farine sauraient l'être, puisqu'il lui reste L'élixir du bon père Serge et son cataplasme EPMN qui viendront reconnaissant, au secours de ses aigreurs en sachant l'intégrer sur une liste.
C'est ça la politique ? La politique palayi-palaya. Voilà donc en marche le mouvement des Palayistes !
Sé Palayiss la ka kouri la yo konprann diri a ka gonflé. Ils ne défendent pas des idées, mais plutôt une certaine idée de la politique intéressée. RÉJOUISSANT ou ÉCŒURANT ? À vous de voir.
Térèz Léotin
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