La citation complète est la suivante :
"Or, si la représentante du Conseil régional de la Guadeloupe, Mme Marie-Luce Penchard a été présente à chaque séance du Conseil d'administration de l'Université des Antilles (qu'elle se déroule en Guadeloupe ou en Martinique), la représentante de la CTM n'assiste pas, depuis près de deux années, aux conseils d'administration de l'Université".
Il faut savoir qu'il y a environ 4.500 jeunes Martiniquais inscrits sur le campus de Schoelcher, pour la plupart de condition moyenne ou modeste. Ainsi, alors que dans l'Hexagone, le taux de boursiers tourne autour de 30%, en Martinique, il frôle le double. Ce qui signifie très clairement que ces étudiants ne sont pas des rejetons de médecins, pharmaciens, dentistes, architectes, notaires, avocats ou chefs d'entreprise. Les fils et les filles de ces derniers vont étudier ailleurs : dans l'Hexagone principalement mais aussi beaucoup au Québec, en Angleterre, aux Etats-Unis etc...
Les 4.500 étudiants du campus de Schoelcher sont donc pour la plupart des fils du peuple.
Par conséquent, ne pas assister aux réunions du Conseil d'administration de l'Université où toutes les décisions importantes sont prises, décisions qui affectent non seulement nos étudiants mais aussi les personnels enseignant, administratif et de service, relève d'une désinvolture absolument inacceptable. Sans compter que lesdites décisions affectent aussi le développement global du campus de Schoelcher et de l'ESPE (ex-IUM) et dès lors, on comprend mieux pourquoi le Pôle Martinique stagne, voire régresse d'une année sur l'autre alors que son alter ego guadeloupéen ne cesse d'aller de l'avant.
Qu'il n'y ait aucune voix politique pour défendre les intérêts du Pôle Martinique de l'Université (puisque le président de cette dernière ajoute que "la représentante de la ville de Schoelcher n'a pas assisté durant près de deux années aux conseils d'administration de l'Université") contraste fortement avec l'implication des politiques guadeloupéens de tous bords. C'est bien beau de clamer urbi et orbi "Schoelcher, ville universitaire" mais déserter ainsi les instances décisionnelles de l'établissement relève de la même scandaleuse désinvolture à l'égard des étudiants martiniquais.
Et ce sont ces mêmes élus (es) absentéistes et je-m'en-foutistes qui sollicitent en ce moment les suffrages des électrices et électeurs pour les élections territoriales de fin juin en se prétendant "défenseurs du peuple" !!!
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