A peine élue mairesse d'une importante commune du sud de l'île aux fleurs, la première vice-présidente de PEYI-A se fait voter une augmentation de salaire.
En fait, il ne s'agit pas d'un "salaire", mais d'une indemnité", sauf que beaucoup confondent activité d'élu (au service donc de la collectivité) et activité professionnelle (au service de sa propre poche). En effet, beaucoup d'élus (es) martiniquais (es) n'ont jamais eu de toute leur vie d'activité professionnelle que l'exercice de leur mandat et pourtant, on en voit qui ont le culot de parler "au nom du peuple" ou "au nom des travailleurs".
Un élu de l'opposition a bien déclaré, lors de cette toute première réunion du conseil municipal de ladite commune, qu'il ne fallait pas confondre koko et zabriko, que maire ou mairesse n'est pas un métier et qu'il s'opposait à cette augmentation d'indemnité surtout "dans une commune qui croule sous les dettes", mais la majorité n'a tenu aucun compte de ces remarques pourtant de bon sens.
Cette majorité a donc voté à sa cheftaine une augmentation qui lui attribue une indemnité qui frôle les 3 fois le SMIC. C'est que sans doute ça va dans l'intérêt du peuple et de péyi-a...