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LA MUNICIPALITE DE FORT-DE-FRANCE MISE "DE FACTO" SOUS TUTELLE

   LA MUNICIPALITE DE FORT-DE-FRANCE MISE "DE FACTO" SOUS TUTELLE
 
 Quand c'est un Préfet qui est chargé d'exécuter un budget municipal, cela signifie que la municipalité a perdu la main.
 On peut toujours jouer sur les mots, biaiser, relativiser, mais dans le cas de Fort-de-France, le roi est nu. N'ayant pas tenu compte des préconisations de la Chambre Régionale des Comptes pour un retour à l'équilibre budgétaire à l'horizon 2025, celle-ci a demandé au Préfet de la Martinique de "régler le budget" de la ville-capitale.
 Quelle gifle ! Mi kalot, mésié-zé-danm !
 Il faut rappeler que ladite chambre avait relevé un déficit de 41 millions d'euros dans le budget 2019 que l'édilité avait tenté de dissimuler par diverses astuces comptables qui n'ont pas réussi à tromper celle-ci. Astuces si grossières pour certaines qu'on est en droit de se demander qui les a conçues et mises en œuvre. Et ne parlons même pas des 220 millions d'euros de dettes accumulées par la municipalité de Fort-de-France, des fournisseurs qui sont payés à 150 jours et non 90 comme le prévoit la loi, quand ils sont payés ! De la gestion pour le moins opaque du SERMAC au conseil d'administration duquel aucun des 10 conseillers municipaux d'opposition n'est autorisé à siéger, etc...etc...  
 La Chambre Régionale des Comptes avait donc exigé que la municipalité corrige son budget, en clair prenne une nouvelle délibération en tenant des comptes des préconisations qu'elle avait fait à cette dernière. La municipalité s'est donc exécutée, mais n'a pas pris des mesures suffisantes, d'où le recours désormais au Préfet pour "régler le budget".
 Le PPM, au pouvoir depuis 76 ans, va-t-il nous ressortir la rengaine de "la ville contrainte de recevoir des dizaines de milliers de gens des campagnes fuyant l'effondrement de l'industrie sucrière" ? Ce qui était vrai au début de la mandature d'Aimé CESAIRE, en 1958, 1960, 1965, voire même 1975, ne l'est plus du tout depuis près d'un demi-siècle. A tel point que 100.000 habitants à cette époque, Foyal est tombée à peine 80.000 aujourd'hui. Donc l'alibi de l'exode rural à encaisser n'a plus du tout de sens. Et depuis longtemps !
 Ce qui est en cause, seul en cause, c'est la mauvaise gestion du PPM !...

Commentaires

Véyative | 30/01/2020 - 05:13 :
Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse .

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