Cahiers créoles du patrimoine de la Caraïbe/Pawol maké asi mès é labitid an péyi karayib, La mer, trait d’union entre les peuples de la Caraïbe: Lanmè karayib, mi nou lamenm, N.5 Tome 1 • ISBN 9782351900444 • 20 €.
Monsieur le Recteur, chers conférenciers, invités et collègues
La parution de chaque numéro des Cahiers créoles du patrimoine de la Caraïbe/Pawol maké asi mès é labitid an péyi karayib, nous donne l’occasion de mettre à l’honneur toutes les personnes qui contribuent à son succès: Inspecteurs, conseillers pédagogiques et personnes ressources des 1er et 2nd degrés, chercheurs et enseignants de la maternelle à l’Université, responsables d’associations culturelles, et divers partenaires scientifiques et éducatifs, sans oublier l’IA-IPR en charge de la mission Langue vivante régionale pour le 2nd degré, Madame Gishlaine Tassius, qui suit avec une grande vigilance les différentes phases de leur réalisation.
À coté de ces personnes, chaque numéro, depuis le deuxième, bénéficie d’une personne ressource, personnalité marquante du monde scientifique de Guadeloupe: spécialiste de l’objet patrimonial retenu, c’est elle qui facilite tous les contacts; c’est elle qui nous apporte gracieusement les illustrations des articles scientifiques et des textes qui proposent une utilisation pédagogique du thème; c’est avec cette personne-ressource que le rectorat et le CRDP donnent vie à la collection Les cahiers créoles du patrimoine de la Caraïbe.
Monsieur le recteur, mesdames et messieurs, la personne-ressource qui a permis la réalisation du n°5 dans les meilleures conditions, est l’exceptionnelle biologiste marine, Madame Liliane Frenkiel, qui fut maître de conférences à l’UAG et grande animatrice de l’association Archipel des Sciences. Elle a consacré sa fin de vie, sur ou hors des lits d’hôpitaux, à la réalisation de ce 5ème numéro qui nous réunit aujourd’hui. Jamais la mort n’avait reçu une telle leçon d’engagement professionnel et citoyen!
Si Liliane était parmi nous, il lui appartiendrait de vous conter cette merveilleuse aventure marine, qui rend si fières ses deux filles, Véronique et Natacha, son époux et collègue, Marcel Mouëzza, et sa grande amie, la mexicaine Dalila Aldana Aranda, Directrice du Centre de recherches scientifiques du Yucatàn qui n’hésite pas à demander au secrétaire général de la Commission nationale française pour l’UNESCO sa plus grande considération pour le n°5 qui honore la coopération franco-mexicaine.
Monsieur le Recteur, Mesdames et messieurs, j’ai le plaisir et l’honneur de vous présenter les personnalités, nos conférenciers, qui ont bien voulu nous accompagner cet après-midi dans la quête permanente du sens des Cahiers créoles qui prennent en compte les aspects positifs de la contextualisation , en milieu scolaire guadeloupéen.
Par ordre d’intervention :
Le débat portera sur l’ensemble des interventions qui ne dépassent pas chacune 10 minutes.
Monsieur le Recteur, chers conférenciers, collègues et invités
La collection, Les cahiers créoles du patrimoine de la Caraïbe/Pawol maké asi mès é labitid an péyi karayib, vient de nous rappeler, aujourd’hui encore, combien le 21ème siècle aspire à une plus grande solidarité «fondée sur la reconnaissance de la diversité culturelle, sur la prise de conscience de l’unité du genre humain et sur le développement des échanges interculturels».
Les quatre conférenciers que nous remercions tous pour leur précieuse contribution au succès de Nos cahiers créoles, ont affirmé avec l’UNESCO, que «le respect de la diversité des cultures, la tolérance, le dialogue et la coopération, dans un climat de confiance et de compréhension mutuelles sont un des meilleurs gages de la paix et de la sécurité internationales» (cf Déclaration universelle de l’UNESCO sur la diversité culturelle.)
La Commission nationale française pour l’UNESCO (CNFU) promet, en avril 2012, à nos Cahiers créoles un label UNESCO pour honorer la qualité des apprentissages interculturels et l’éducation au développement durable qu’ils proposent.
Nous pouvons aussi espérer un patronage UNESCO dans le cadre d’un projet de coopération éducative, si nous parvenons à convaincre au moins un autre pays de la Caraïbe, de l’intérêt de traduire en d’autres langues européennes et créoles, cette collection, renforçant ainsi l’unité régionale...
Nous aimons ce nouveau défi intellectuel que nous lance cette production phare du rectorat et du CRDP et qui répond on ne pourrait plus au titre du cahier créole numéro 5, «La mer, trait d’union entre les peuples de la Caraïbe/Lanmè karayib, mi nou lamenm».
Avant de passer la parole à madame l’IA-IPR, madame Gishlaine Tassius, qui a la lourde responsabilité de veiller à la qualité des contenus des Cahiers créoles, et à la directrice du CRDP pour le mot de la fin, permettez-moi de vous annoncer la parution prochaine du 2ème Tome du n°5 et du 6ème numéro sur «Les langues créoles de la Caraïbe» qui est par excellence le thème fédérateur pour mobiliser tous nos partenaires, notamment les universités de la région.
Madame Tassius, j’ai l’honneur et le plaisir de vous donner la parole
Madame Mounien, le Mot de la fin!