Le président vénézuélien a déclaré qu’il fallait « éviter que la Colombie devienne l’Israël de l’Amérique latine » en référence à la dizaine de bases militaires que les Etats-Unis de Barack Obma vont installer dans ce pays. Le motif invoqué par l’administration étasunienne est fallacieux : il s’agit de contrôle le narcotrafic. En fait, si les USA voulaient vraiment stopper la route de la cocaïne, ils auraient obligé leur chiot Uribe, président de la Colombie, à incarcérer un certain nombre de généraux mafieux dont tout le monde connaît les noms.
Ces bases serviront surtout de cheval de Troie des Etats-Unis (et de l’Occident en général) au sein d’une Amérique latine qui refuse d’être sous le joug et qui grâce à l’ALBA (Alliance Bolivarienne pour l’Amérique Latine) est en train de s’organiser pour tracer sa propre voie, celle que Chavez appelle « le socialisme du XXIe siècle ». Ces bases devront donc permettre aux Yankees d’intervenir militairement sur le continent sud-américain soit par nervis interposés soit directement.