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Gouvernance de la CTM : et si ça se corsait ?

Jean-Laurent Alcide
Gouvernance de la CTM : et si ça se corsait ?

On se souvient de la peur panique qui avait saisi la liste EPMN aux abords des élections de décembre 2015. Pas au moment du pacte entre Gran Sanblé et Ba Péyi-a an Chans dans l’entre-deux tours. Non, c’était avant. Quand elle avait senti que les choses commençaient à lui échapper. Les affaires, les fusillades, les déclarations intempestives, les manières despotiques avec la chaise voltigée contre l’avocat, les hurlements contre les collaborateurs et les humiliations envers les élus de moindre rang. Quand toutes les turpitudes des gens imbus de leur pouvoir se sont mises à ressortir : le yich méchan, le chien abiyé an moun, … jusqu’à la défaite inéluctable.

Funeste mois decembre, pour eux, qui avait vu la défaite, la honte et la confusion s’étendre sur le visage de ceux qui se voyaient déjà en haut de l’affiche. Mi so anlè zékal do.

Mais, ça, c’était avant.

Lors de la dernière plénière de la CTM avec l'affaire Séguineau on a assisté à l'explosion en plein exercice de la majorité qui avait mis Marie-Jeanne à la présidence du Conseil Exécutif et Lise à celle de l’Assemblée.

La fracture est consommée et la même peur, pas encore panique, commence à saisir les uns et les autres.

Aujourd'hui, grosso-modo, on a une majorité d’à peu près 12 élus de ce qui reste du Gran Sanblé, une opposition EPNM d’environ 18 élus et les « abstentionnistes » qui regroupent la Droite, le RDM, Péyi-a et les fuyards, c’est-à-dire ceux qui ont disparu au moment du vote. Une majorité de 12 sur 51, ça fait un peu juste.

Il se dit avec insistance, dans la presse de France,  que Macron pour des raisons qui lui sont propres a pour objectif de reporter les élections régionales (dont celles de la CTM alignée sur le système Région de France) à juin 2022. Donc dans deux ans.

Autant ils semblaient que les « abstentionnistes » qui comptent pas mal d’ambitieux, de frustrés, de revanchards et un Brutus étaient prêts à attendre l'échéance normale de mars 2021, tellement proche, pour aller à la conquête du pouvoir, autant, continuer dans le système de gouvernance actuel durant encore 2 ans leur parait impossible.

Le récent vote sur la motion Séguineau où l’opposition pourtant minoritaire a réussi à faire voter un amendement contraignant pour la majorité est extrêmement significatif et aussi extravagant. Vu l’ambiance qui règne aujourd’hui au sein des équipes politiques, vu le semblant de majorité qui reste à la CTM, vu la vakabonajri en cours, vu les ambitions aujourd’hui affichées à la face du monde des ténors aux dents longues, si jamais il devait y avoir un report des élections à dans deux ans,  les mangoustes qui se sont démasquées l'autre jour n'attendront pas pour tenter de déchouquer Marie Jeanne et prendre la place.

Ce qui les freine encore c’est que sé mésié telman agoulou qu’ils n'arrivent pas à se mettre d'accord sur la répartition du gâteau, oups ! Pardon, ça m'a échappé. Je voulais dire des responsabilités.

Aujourd’hui, AMJ n’a plus de majorité. Et le vote du budget supplémentaire lors de la prochaine assemblée ce mardi 30 juin et mercredi 1er juillet va être turbulent (à suivre en direct sur you tube).

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