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Gilets jaunes: plusieurs figures médiatiques s'unissent pour créer "un socle commun"

Gilets jaunes: plusieurs figures médiatiques s'unissent pour créer "un socle commun"

Ils rêvent d'un "puissant organe de contestation" et veulent créer leurs propres circuits agroalimentaires, leurs propres médias ou encore leurs propres banques

POLITIQUE - Le communiqué de presse a été publié quelques heures avant une journée cruciale pour l’avenir des gilets jaunes, ce samedi 22 juin.

Jérôme Rodrigues a partagé sur les réseaux sociaux un long texte de trois pages, co-signés par plusieurs ledaers du mouvement. Une sorte de manifeste jetant les bases d’un “socle commun”, ou l’embryon d’une structuration inédite pour ce mouvement. 

Inédite car elle regroupe plusieurs personnalités ayant émergé médiatiquement de cette fronde. Des leaders qui ne veulent toutefois pas en avoir le nom ni le statut. On retrouve au bas de cette page Maxime Nicolle, Priscillia Ludosky, Jérôme Rodrigues ou encore Julien Parente, dans une liste “non-exhaustive” de signataires, comme le précise le document.

Leur but? Créer un “puissant organe de contestation collectif” pour devenir des acteurs incontournables du débat public, comme on peut le lire ci-dessous

Un coup d’épée dans l’eau de plus?

Car ces figures médiatiques des gilets jaunes semblent désormais conscientes qu’il reste difficile de se faire entendre et de peser dans le débat sans aucune structuration ni organisation. “Pendant tout ce temps, nous avons été moqués, ignorés, caricaturés, suivis, mis sur écoute, censurés”, fustigent-ils, rappelant au passage qu’une action a été initiée auprès de la Cour pénale internationale “pour que le président de la République et le Premier ministre” soient sanctionnés à propos des accusations de violences policières.

Dans ce texte fourre-tout, dans lequel ils rappellent leurs revendications principales et dénoncent une nouvelle fois le mutisme et la surdité du gouvernement face à leurs souffrances, les gilets jaunes signataires donnent la couleur des semaines à venir. Des actions sont ainsi listées jusqu’au 17 novembre 2019, qui marquera la date du premier anniversaire du mouvement.

Mais la grande nouveauté réside donc dans cette volonté apparente de se réunir autour d’un “socle commun”. Il est notamment question de créer leurs “propres médias”, leurs “propres circuits d’approvisionnement alimentaire” ou encore leurs “propres établissements d’épargne éthique”. “Nous allons créer un socle commun (...) qui ne pourra être ignoré et défendra les intérêts des citoyens et les biens communs de tous”, écrivent-ils. 

Difficile à savoir pour l’heure quelles seront les conséquences précises de cette initiative. D’autant que les précédentes tentatives de structuration se sont toutes soldées par des échecs. On pense notamment au micro-parti fondé par Jacline Mouraud, à la liste présentée par Francis Lalanne lors des européennes ou encore à la candidature éphémère d’Ingrid Levavasseur.

 

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