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Fred Célimène, directeur de l'ex-CEREGMIA à nouveau révoqué : honte à toutes celles et tous ceux qui l'ont soutenu !

Raphaël Confiant
Fred Célimène, directeur de l'ex-CEREGMIA à nouveau révoqué : honte à toutes celles et tous ceux qui l'ont soutenu !

   Le couperet vient donc de tomber pour la deuxième fois ce mercredi 18 septembre.

   Fred CELIMENE, qui avait été révoqué de la fonction publique une première fois par le CNESER (Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche) et avait fait appel, a donc été rejugé à Paris et la même très lourde sanction a été prononcée à son encontre : révocation de la fonction publique. C'est la deuxième fois dans toute l'histoire de l'université française que pareille chose se produit. La première avait concerné, il y a une décennie de cela, un président de l'Université de Toulon qui vendait des diplômes à des Chinois ne sachant pas parler le français !

  Presque anecdotique : ses deux comparses Kinvi LOGOSSAH et Eric CARPIN, qui, avaient écopé, lors de leur premier passage devant le CNESER, d'une suspension de poste de 5 ans sans salaire pour le premier et de 2 ans pour le second, voient leurs peines considérablement alourdies cette fois puisqu'ils sont tout comme leur patron, révoqués ! Il est probable que le Rapport de l'OLAF (le "FBI européen"), qui n'était pas prêt lors du premier procès et qui cette fois l'a été, a dû jouer un grand rôle dans la décision du CNESER.

   Précisons qu'il ne s'agit pourtant là, s'agissant de F. CELIMENE et ses deux acolytes, que d'une simple sanction administrative et que la justice pénale n'a toujours pas dit son mot sur la douzaine de millions d'euros dont 4 rapports (parmi lesquels 2 de la Cour des comptes) dénoncent depuis des lustres la disparition.

   Toujours est-il qu'au nom des peu nombreux combattants anti-corruption au sein de l'Université des Antilles sur lesquels CELIMENE et ses sbires non cessé de cracher durant quatre ans et qu'ils ont copieusement injuriés et diffamés par mail interposé, JE DIS HONTE A TOUTES CELLES ET TOUS CEUX QUI ONT SOUTENU LA MAFIA CEREGEMIA !

   Qui sont ces personnes ?

   Il y a d'abord nos politiciens de tous bords qui soit ont ouvertement porté leur appui au CEREGMIA comme Serge LETCHIMY et le parti qu'il préside, le PPM (salissant ainsi la mémoire de l'incorruptible Aimé CESAIRE) soit se sont contentés de déclarations dénonciatrices qui ne mangent pas de pain à l'Assemblée nationale ou aux Antilles au prétexte de "ne pas s'immiscer dans les affaires de l'Université". Comme si le sort des milliers d'étudiants du campus de Schoelcher n'étaient pas une affaire martiniquaise et non simplement interne à l'établissement ! Qu'aucun politicien, quel qu'il soit, ne vienne donc tirer la couverture à lui maintenant que la moitié du combat a été gagnée ! L'autre moitié étant le volet pénal.

   Il y a ensuite la gouvernance de l'Université et sa prétendue "politique d'apaisement" qui n'a été qu'une manœuvre pour permettre le retour du trio du CEREGMIA sur le campus de Schoelcher. Cela a consisté à renvoyer l'avocat recruté par l'ancienne gouvernance et à le remplacer par un avocat guadeloupéen spécialiste de...droit maritime. Certes, le fonctionnaire Fred CELIMENE a été reconnu coupable de diriger trois sociétés de pêche en Haïti, chose formellement interdite dans la fonction publique française, mais trêve de plaisanterie ! Il s'est agi là, avec ce changement d'avocat, d'une façon de minimiser les torts des dirigeants du CEREGMIA et de les absoudre alors qu'à cause d'eux, notre université rembourse 750.000 euros par an jusqu'en 2021. Sans parler de l'injonction de cette gouvernance adressée aux responsables de la Faculté de Droit et d'Economie afin qu'ils préparent des emplois du temps pour les trois du CEREGMIA en cette rentrée de septembre. Nous n'oublierons pas non plus que des voyous déguisés en vigiles avaient été placés à l'entrée du campus pour intimider étudiants et enseignants opposés à la corruption ! Salissant cette fois la mémoire de Frantz FANON dont une sculpture en son honneur, réalisée par le grand artiste KHOKHO RENE-CORAIL, se trouve en face de ladite entrée.

   Il y a une certaine presse qui soit s'est complètement tue sur le scandale du CEREGMIA pendant 4 longues années comme le magazine ANTILLA soit, insidieusement ou carrément, a pris parti pour le CEREGMIA comme RCI ou KMT. La palme de l'ignominie revenant à des blogs-poubelle tels que LE NAIF ou MAKAK LA. Seule MARTINIQUE 1è, une fois n'est pas coutume, s'est montrée à la hauteur dans ce dossier. De même que des sites-web tels que BONDAMANJAK, FREE PAWOL, MONTRAY KREYOL ou encore LA TRIBUNE DES ANTILLES. 

   Il y a une certaine franc-maçonnerie qui au sein de l'ex-Conseil régional, au sein de l'INTERREG, au sein des préfectures de Martinique et Guadeloupe, au sein de divers ministères parisiens et même à Bruxelles s'est employée à sauver par tous les moyens possibles et imaginables le soldat CELIMENE et ses affidés.

   Il y a enfin cette majorité silencieuse d'enseignants et d'administratifs de l'université, sur les deux pôles que compte cette dernière, qui, par leur silence, leur inaction et pour tout dire leur lâcheté, a rendu mille fois plus difficile le combat de leurs collègues qui s'efforçaient de nettoyer les écuries d'Augias.

   NOUS, LES COMBATTANTS DE L'ANTI-CORRUPTION, NOUS VOUS DISONS A TOUTES ET A TOUS : HONTE SUR VOUS ! TROIS FOIS HONTE !...

   Et merci à toutes ces personnes de la société civile qui ont considéré à juste titre qu'un problème concernant un campus où étudient des milliers de jeunes Martiniquais ne pouvait en aucune façon être un simple problème interne à l'université ! MERCI MILLE FOIS ! Mais le combat est loin d'être terminé. Il faudra désormais se préparer pour la deuxième manche à savoir le versant pénal du scandale de l'ex-CEREGMIA. Il faut que les révoqués et leurs 43 complices dument listés dans le Rapport de l'IGAENER (Inspection Générale e l'Education Nationale et de la Recherche) remboursent les 12 millions d'euros envolés !

   Que les mafieux et leurs alliés, déclarés ou passifs, sachent qu'il 'y aura ni cessez-le-feu ni trêve  ni calumet de la paix ni armistice ! Sé RACHMABAB ki ké ni !...

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