Il n'y a pas de sot métier, affirme un dicton, ce qui est parfaitement vrai. Par exemple, revendre des savonnettes à l'aloe vera et des huiles dites essentielles est une activité aussi respectable qu'une autre.
Ce qui l'est moins, beaucoup moins, c'est quand ce sont des fonctionnaires d'Etat qui se livrent à ce genre de commerce alors même que le statut de la fonction publique française l'interdit. Ce qui est pire, c'est quand ces personnes recrutent (voir l'affiche illustrant le présent article) des personnes au chômage ou en difficulté pour s'occuper du démarchage des clients et de la livraison à leur place. Chefs ou cheftaines de réseaux, ces fonctionnaires cornaquent dix, vingt ou trente petite mains qui sont payées des clopinettes chaque mois alors qu'elles et eux récoltent de coquettes sommes sans compter les voitures de luxe, les billets d'avion en première classe ou les séjours à l'hôtel au bord de la Mer Adriatique, toutes récompenses qui leur sont attribuées par la société qui fabriquent ces savonnettes et huiles essentielles.
Ces fonctionnaires exploitent donc la misère de personnes frappées par le chômage et n'ont même pas l'excuse que les produits qu'ils revendent sont de fabrication martiniquaise ni même française. Ce sont pourtant ces mêmes fonctionnaires qui vont brandir le mot "Martiniquais" chaque fois que leur intérêt personnel sera en jeu !!!
Bannn yich Man Bans ki zot yé ! Liméwo-zot ké sòtii déwò, pa pè !!...