{ {{Journellement, des actions culturelles cent fois moins valeureuses sont médiatisées tambour battant et à gros blo-blo... Notre "Bollywood" à nous reste inconnu du grand public. Encore une fois, nous apprenons, après coup, que la fête... a déjà eu lieu ! Les célébrations si bien préparées de cette valeureuse et travailleuse Association qu'est le CPLGI ne sont pas annoncées, comme qui dirait elles restent "en famllle", pour ne pas dire en catimini, sous cloche et à l'abri, à l'insu du reste des associations culturelles, et de la population en général -- pourtant friande et demandeuse d'autre chose enfin que les colombo d'antan datant nanni-nannan...
C'est attristant, et dommageable, que le si riche travail du Conseil Guadeloupéen pour la Promotion des Langues Indiennes (CGPLI) soit si piètrement médiatisé. Le risque de mauvaise interprétation, de préjugé, de suspicion même de la part de certains esprits, sur ce pan de notre histoire et de notre effort culturel est trop grand pour continuer à faire petit.
Dans nos îles où le partage culturel est une incontournable condition du progrès et du bonheur, à l'heure où le régional doit damer le pion au mondio-global, l'intimidation des indo-antillais restera-t-elle longtemps une réalité, et un frein à l'épanouissement de notre diversale richesse ?
Voici quoiqu'il en soit, le récit de cette belle collaboration multi-ethnique - précisons-le aux plus bornés - que nous devons au site du CPLGI.}} }
{{7e Anniversaire du CGPLI}}
Moment de fête à l’Auditorium de Douville Sainte-Anne (Guadeloupe) : Le Conseil Guadeloupéen pour la Promotion des Langues Indiennes (CGPLI) a célébré son 7e anniversaire avec faste et couleurs. Le premier temps fort de cette soirée fut la prestation riche et variée des élèves de l’école de danse, qui célébrait aussi son anniversaire. Certaines danseuses, très jeunes, ont ravi le public tout acquis à « la cause ». D’autres, plus « aguerries » ont été très chaleureusement applaudies pour leur répertoire très moderne et leurs chorégraphies originales. Le deuxième temps fort fut le défilé de mode, organisé par Amélie Hira-Rollé, étudiante de hindi. Des modèles d’inspiration indienne, mais aussi des saris traditionnels ont été présentés avec grâce par quatre étudiantes, quelque peu intimidées par la foule. Comme il est de tradition au CGPLI un cocktail a clôturé la soirée.
Malgré la discrétion de l’information faite autour de cette soirée, une salle comble a assisté à cette manifestation : les participants étant majoritairement les membres de l’organisation, les étudiants, les parents, et les proches des artistes en herbe. En introduction le Président du CGPLI, Fred Négrit, a mis l’accent sur le chemin parcouru et sur les grandes orientations pour l’avenir. Le Trésorier, Michel Nankou, a mis a mis en évidence la diversité des actions d’enseignement et en particulier celles pour la promotion du tamoul, dont l’apprentissage est une des priorités du Conseil. Eliézère Sitcharn, président de l’association Les Amis de l’Inde, a rappelé les bonnes relations de collaboration qui se sont établies entre les deux organismes et l’importance qu’il y a à développer l’apprentissage des langues indiennes, un des aspects essentiels de la culture indo-guadeloupéenne, partie intégrante de la culture guadeloupéenne, riche justement de sa diversité.
Source texte et images :
Site du CGPLI
Conseil Guadeloupéen pour la Promotion des Langues Indiennes
[http://www.cgpli.org/->http://www.cgpli.org/]
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