Chasser le naturel, il revient au galop. A peine ses larmes de crocodile essuyées, revoilà Raphaël SEMINOR sur les réseaux sociaux. L’homme semble être frappé d’amnésie et s’érige en donneur de leçon sur des dossiers dont il ignore tout. Pourtant, on se souvient encore de l’épisode pitoyable d’une pleurnicherie publique en séance plénière de l’ex-Conseil général pour voler au secours de sa progéniture, qualifiée de « petites mains » dans un vaste trafic international de drogue.
En pareille circonstance, on attendrait plus de discrétion voire d’humilité de ce carriériste aux dents longues. Licencié des mairies de Ducos et de Trinité, l’énergumène a finalement trouvé une planque royale à la Préfecture de Martinique où il sévit toujours. Sans l’intervention de son mentor auprès du précédent préfet, il aurait été congédié à cause de ses indélicatesses aux achats publics, mission qui lui a été enlevée pour une voie de garage.
Magouilleur-né, le petit yéyé des Terres Sainville a su mettre dans sa poche le syndicat-maison et échappe ainsi à la fronde des fonctionnaires de la Préfecture qui, outrés, ne comprennent ni l’objet de sa mission, ni la prolongation de cette planque au sein de l’administration étatique. Après ses injures publiques sur la toile, il s’inscrit dans la litanie des insultes gratuites et violentes du Yich méchan qui a fait de Himmler et de Goebbels ses référents politiques. Apparemment, certains dirigeants du PPM n’ont rien retenu du vote sanction de décembre 2015. C’est à croire que condescendance, logorrhée et haine sont inscrites dans leurs gènes.
Avec Raphaël SEMINOR, on touche le fond. Il est à craindre un réel appauvrissement du débat politique au moment même où on est en droit d’attendre une dynamique collective autour de projets structurants pour le pays. Point n’est donc besoin d’espérer une quelconque défense des valeurs héritées de CESAIRE et, encore moins, un sursaut salvateur de ses rentiers qui se vautrent au ras des caniveaux nauséeux !
Jean-Laurent ALCIDE