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PLUTON magazine

Entretien avec Raphaël Confiant

Vanessa Massoni da Rocha
Entretien avec Raphaël Confiant

Le magazine PLUTON vient de publier un entretien avec Raphaël CONFIANT recueilli le 7 juillet 2017 par Vanessa Massoni da Rocha.

 

L'entretien est présenté en deux parties:

 

Première partie

Extrait:

L’Éloge de la créolité a récemment eu 30 ans. En 2009, Jean Bernabé a publié l’article «La créolité vingt ans après» dans lequel il prêchait le besoin d’une épreuve de la créolité dans le domaine de la mondialité. Quel bilan feriez-vous après ce trentième anniversaire?

Je dois dire d’abord que l’Éloge est l’aboutissement de réflexions diverses. Ce n’est pas quelque chose qui a jailli au hasard. Chacun réfléchissait de son côté, Patrick Chamoiseau, Jean Bernabé et moi et d’autres aussi. Ernest Pépin, de la Guadeloupe, par exemple, aurait pu signer s’il était en Martinique. C’est l’aboutissement d’une longue réflexion et c’est aussi une demande sociale, parce que je crois beaucoup aux demandes sociales. C’est-à-dire que la société formule à travers certains individus des demandes. Il n’y a pas seulement le génie de certains individus. Cette demande sociale dans les années 1980 était une demande d’approfondissement d’une culture qui soit la nôtre, qui soit fondée sur nos racines multiples...

 

Deuxième Partie

Extrait:

Vous vous consacrez à l’écriture des romans polars destinés, dans un premier temps, à un public plus jeune. Quelle est l’importance des textes en polar au sein de la littérature antillaise?

Le polar n’existe pas dans la littérature antillaise. C’est quelque chose de très récent. Au départ, ça ne m’intéressait pas, parce que je lis très peu de polars. J’avais un rapport au polar qui était très particulier. Mon père était professeur de maths et il n’a jamais lu d’autres romans que les polars. Je me souvenais que dans sa bibliothèque il n’y avait que des livres noirs. Il avait une collection qui s’appellait «Fleuve noir» et il commandait chaque mois quatre ou cinq romans policiers. Je voyais ces romans policiers s’accumuler et je me demandais pourquoi il ne lisait que ça quand même...

 

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