Hier soir à 18h à la maison des syndicats, s’est réuni le {{« front commun de l’éducation »}} créé par des membres de l’UPEM, FCPE, PEEP, SMPE-CGTM, SE-UNSA, SNETAA-EIL, SNAEN-UNSA, SPDEN, SGPEN, CGTM, UNSA, et des militants de la FSU.
L’objectif est de créer une unité pour faire aboutir les objectifs communs à savoir la reconduction des contrats aidés et la pérennisation de ces emplois.
Les effets catastrophiques de la disparition de ces emplois appelés contrats aidés dans les établissements concernent :
- la perturbation de la vie scolaire
- la réduction de la durée d’ouverture ou risque de fermeture des CDI
- fermeture des restaurants scolaires ou diminution du nombre d’élèves accueilli
- Manque de personnel à la reprographie
- Manque de personnel d’entretien
- Aggravation du chômage
Hier soir en premier point un état des lieux a été fait. Depuis le 11 février, 25 établissements du second degré ( collèges et lycées) sont bloqués et certains font chaque jour des AG avec l’ensemble du personnel.
Il est vivement réclamé la mobilisation de tous , car il y a intérêt de frapper fort et vite. En effet le Rectorat aurait deja demandé aux chefs d’établissement de retirer eux mêmes les chaînes posées pour bloquer ou d’appeler la police.
En commune, Carbet et Vert Pré, ce sont les gendarmes qui sont intervenus déjà !!!!!
La rectrice demande aussi d’accueillir tous les enfants dans les cantines même avec leur « paniers repas ».
Cette situation est inacceptable et méprisable.
A été acté dans un premier temps par les participants assez nombreux :
- de continuer la mobilisation en informant de façon large les parents, les élèves par des AG ou autres……
- {{Un rassemblement est prévu le mercredi 13 février 2008 à 9h30 devant la préfecture. Un rendez vous est donné pour 9h à la maison des syndicats aux participants afin d’aller en manifestation sur les lieux.}}
Ce jour en effet est prévue une réunion à 9h30 de la rectrice, du préfet, du directeur du travail et du conseil général. Le front n’a pas sollicité d’audience mais espère vivement se faire entendre par le rapport de force.
{{Pour info, en Martinique 50% de contrats aidés sont embauchés à des postes clefs au service de l’éducation de nos enfants : des emplois précaires maintenus en Martinique contre 17% en France.}}
Maé
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