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EMBAUCHE D'ANTILLAIS : NOS PARLEMENTAIRES DONNENT L'EXEMPLE

EMBAUCHE D'ANTILLAIS : NOS PARLEMENTAIRES DONNENT L'EXEMPLE

    Suite à une campagne nauséabonde contre les hauts fonctionnaires en Martinique au motif qu'ils sont tous Blancs, nos parlementaires sont montés au créneau.

     "Nauséabonde" parce que si lesdits hauts fonctionnaires sont des "leucodermes" (selon la terminologie en vigueur sur les réseaux sociaux dont chacun connait le haut niveau d'intellectualité), c'est bien parce que les Martiniquais le veulent. C'est parce qu'ils refusent le plus petit début de commencement de responsabilité locale ou d'autonomie comme on en a eu un triste exemple en 2010 quand ils ont refusé par 78% l'Article 74. 

    Ridicule aussi cette campagne par que par définition, un haut fonctionnaire français, qu'il soit blanc, noir, jaune ou vert, est chargé d'appliquer les directives de l'Etat. De l'Etat français donc ! Ce qui signifie très clairement que même si le préfet, le directeur de l'ARS ou de la météo, le recteur ou le procureur de la République étaient des Noirs, cela ne changerait RIEN. Strictement rien à la situation catastrophique de la Martinique. Du reste, nous avons déjà eu par le passé des préfets, sous-préfet et recteurs noirs... 

   Nos chers (ères) parlementaires, spécialistes de la montée dans les trains en marche et vaillants soldats de la 25è heure, ont cru bon relayer cette campagne et c'est tout naturellement que la fort bavarde sénatrice Catherine CONCONNE a interpellé dans un courrier le Premier ministre en personne. Cette dame semble ignorer la loi d'un pays dans le Sénat duquel elle siège pourtant si fièrement : la préférence locale ou régionale n'existe pas en matière de nomination des fonctionnaires. Un Bourguignon ne peut tout simplement pas exiger d'être nommé en Bourgogne. C'est la loi d'une République qui se proclame Une et Indivisible.

   Par contre, un attaché parlementaire n'est pas un fonctionnaire. C'est une sorte de chargé de mission dont l'emploi est temporaire. Il est en poste tant que le député ou le sénateur qui l'emploie est réélu, mais du jour où ce dernier est battu, il se retrouve à la rue. Or, regardons la photo qui illustre cet article ! On y voit nos parlementaires plastronner avec leurs attachés (es) parlementaires. Il n'y a sans doute aucun Antillais ni aucun Noir diplômé capable d'exercer pareille fonction.

   Bann politisien kouyonnè ek manti-mantè ki zot yé !

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