Pendant très longtemps , exclues du paysage politique, les femmes peinent encore à s'imposer dans ce domaine où le machisme et la misogynie font toujours leur tort. On a même l'impression que les femmes participent inconsciemment au dénigrement de leurs compétences. Timorées , elles continuent à se cacher  volontiers derrière les hommes par manque d'assurance ou par crainte du rabaissement systématique de leurs valeurs par des individus aveuglés par leur suffisance et l'admiration ancestrale que leur vouent les femmes.
 Il n'est pas question d'opposer les hommes aux femmes. Néanmoins , dans ce débat , on a pu constater la présence de deux femmes. Une très ancienne. Et, une très jeune. On  a pu aussi observé un duel entre cette jeune candidate, resplendissante, décontractée, dynamique. Sans peur, donnant l'impression de vouloir apporter l'espoir et l'apaisement dans ce monde politique déréglé? Pas de "mimique". Ecoutant les autres. Le contraire de son aînée. Elle semble respecter les hommes, en leur donnant la place qu'ils méritent. 
 Dans ce petit duel qui l'opposa à son homologue homme, grand maître en politique, fin stratège, camouflant ses erreurs. Si bien que  son pardon annoncé en toute intimité, donnait l'impression que l'on ne voudrait pas qu'il soit divulgué. La jeune femme répondit du "tac au tac." Et a pu éviter le piège de ce dernier, coutumier du fait, en essayant de la faire passer pour une personne de méprisante.
 Gageons que dans cette assemblée, si elle devrait y parvenir, le dénigrement, l'irrespect, distillés par une de ses aînées dont le désamour flagrant pour ses compatriotes, notamment  ses adversaires , disparaitront.
 Comment alors faire croire que l'on aime quand le dénigrement des adversaires, pourtant martiniquais devient une ritournelle permanente dans le langage et le comportement ?