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Elections Municipales : Du Progrès pour Le Carbet et pas autre chose

Nady Nelzy-Odry
Elections Municipales :  Du Progrès pour Le Carbet et pas autre chose

Vivre au Carbet, c’est vivre dans le dogme caribéen, cette conception de la vie sur le littoral, comme une identité créole . Pour sa beauté, sa diversité, depuis ses mornes, jusqu’à ses plages,  le Carbet hypnotise et surprend toujours le visiteur.  Des natifs natals du Carbet, portent en eux  et dans leurs gènes un sentiment de résistance et de  fierté, une sensation que nos ancêtres indiens Caraibe leur ont laissé et qui se lit dans une gestuelle comme dans certains regards. Ceux-là  rêvent d’une idée progressiste qui ne perçoit pas nécessairement le présent comme progrès, mais plutôt sur le plan philosophique une tendance profonde des lumières, de celles qui transforment le monde

Cette tendance profonde de la transformation est la philosophie de Louis Boutrin, car son origine carbétienne est marquée du sceau du progrès. il  est de ceux qui porte dans ses gènes  cette emprunte des ancêtres, c’est un vrai acteur politique l’un des  plus  assertif de l’île.

Dans sa perception de l’édilité,  Louis Boutrin  est de ceux qui veut briser ces structures politiques et mentales, héritées des plantations, qui  persistent encore et encore et comme une malédiction, le peuple carbétien semble sourd à  une politique sociale audacieuse et  à toute idée progressiste,

Pourtant ;nous  n’ignorons pas que dans ce vingt et unième siècle, un seul mot  prévaut : le progrès  en toute chose,

Dans le déroulement des élections municipales qui viennent d’avoir lieu ,l’inconvénient de ce coronavirus n’est-il  pas en plus de son abomination,  une bonne excuse pour ne pas se sentir responsable et  se laver les mains des  dégâts que peuvent poser certains votes ?

  Car, Comment peut-on se complaire et accepter depuis des ans  tant de médiocrité ? Au Carbet depuis 12ans , les mandats écoulés ont été ceux de l’inaction, alors qu’on attendait de l’investissement. Face à cette défaillance, pour se dédouaner, on se vante d’avoir construit deux barres de logements sociaux à Fond Capot et par la même avoir mis à rôtir en plein soleil les habitants qui rêvaient d’un site quelque peu protégé

Tous les jours et à tous les coins de rues de la ville  on a  entendu les mêmes plaintes à propos du bilan de l’équipe qui était en  place, Comment expliquer alors  qu’elle ait à nouveau un blanc-seing de 948 électeurs ?  

Mais tant que la  carence n’est pas levée par un autre groupe, une autre équipe, il n’y aura pas  d’autres choix que de  supporter  les insuffisances d’une équipe municipale qui à ce jour manque toujours cruellement de réflexions, souffre toujours  de graves insuffisances face aux réalités de managements d’une cité       

Quels mots pour le dire ?  Et comment peut-on arriver à faire entendre que la fatalité ça n’existe pas, que l’on peut surmonter la misère et offrir à toutes les couches de la société des conditions de vie dignes 

Quand Louis Boutrin dit que le programme qu’il a mis en place pour le Carbet est celui d’un vrai développement , c’est,  que sa qualité de bâtisseurs, lui fait vivre au quotidien, l’accélération du progrès scientifique et technique.  La pratique de  ses activités au sein de la collectivité de Martinique n’est pas un leurre.

 Si chacun de nous est conscient que des  avancées sont nécessaires pour le Carbet du vingt et unième siècle, la population  du Carbet, celle qui ne s’achète pas, à grands coups  de  méga-fêtes, et autres rigoladeries,  au motif que la sa seule ambition serait  le « blouzen  »qui est, soit disant, notre seul  médicament culturel, La  jeunesse du Carbet, celle des mornes, qui rêve pour les terres agricoles, qui n’ont pas encore été bétonnées,  un maraichage digne, un cacao de qualité, un café à l’appellation Café de Martinique  , cette jeunesse du bourg,  attend désespérément  de la  ville qu’elle se mette à la page0

 Déroutée par le résultat des nouvelles élections, la jeunesse carbétienne a déjà   fait son  choix  et comme avant elle, depuis  des décennies maintenant ,cette jeunesse, cette force vive de la Martinique,  va laisser le Carbet à ses enchanteurs  et aux 948 électeurs,  qui n’ont pas de projets, car  ils  préfèrent un Carbet qu’on   vilipende ,un Carbet  qu’on ridiculise.

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