Les pays africains dans lesquels les instituts techniques français
spécialisés dans la culture intensive de la banane sont intervenus, ont
« bénéficié » d’apports prolongés de chlordécone, comme aux
Antilles françaises.
C’est le cas, par exemple, du Cameroun. Ci-après quelques extraits de
l’article « Etude sur le charançon du bananier au Cameroun »
présenté par R. Fogain, S. Messiaen et E. Fouré, du Centre africain de
recherches sur bananiers et plantains de Douala, à l’inauguration du
groupe de travail sur le charançon du bananier de PROMUSA, le 2 mars 2002
à Teneriffe :
« Au début des années 70, les populations de charançons étaient
contrôlées de manière efficace grâce à la Kepone (Chlordécone) dans
les plantations commerciales du Cameroun… Le déclin de la production de
bananes a été stoppé par l’arrivée sur le marché de la Curlone
(Chlordecone) au début des années 90… ».
Le texte complet est disponible sur :
[ http://www.promusa.org/publications/promusa111_fre.pdf-> http://www.promusa.org/publications/promusa111_fre.pdf]
{{Transmis par Raymond Bonhomme}}