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Développement de la délinquance en col blanc en Martinique : l'exemple vient du CEREGMIA

     Développement de la délinquance en col blanc en Martinique : l'exemple vient du CEREGMIA

   Il y a un dicton qui affirme que "l'exemple vient d'en haut". Il s'applique à la perfection à la Martinique où l'on assiste depuis quelques années à un développement sans précédent de la délinquance en col blanc. Certes, les sommes ne sont pas énormes et n'atteignent pas les 14 millions d'euros du CEREGMIA, mais l'on peut dire que c'est ce dernier qui a e quelque sorte servi de modèle. 

   En effet, chacun se dit que si ces types, qui sont censés être des intellectuels et des formateurs de la jeunesse martiniquaise, s'en sont mis plein les poches en toute impunité, pourquoi pas moi ? S'ils n'ont toujours pas fait un tour à Ducos malgré 4 rapports accablants d'institutions étatiques telle que la Cour des comptes, pourquoi est-ce moi, petit employé ou fonctionnaire moyen, à qui l'on viendra chercher des poux dans la tête ? Donc moi aussi, je vais piquer dans la caisse.

   C'est ainsi qu'à la société de distribution d'eau ODYSSI, ce sont 2,5 millions qui disparaissent ; à l'ANH (Agence Nationale de l'Habitat), un fonctionnaire de cette agence chargé d'examiner les dossiers des propriétaires de maisons ou d'appartements désireux d'obtenir des aides financières pour les rénover, aides octroyées à la condition expresse que ceux-ci acceptent de louer leur bien pendant une période de 9 ans, a mis en place tout un système de pompage des aides en question. Tantôt il faisait passer le dossier d'untel ou untel en réclamant un pot-de-vin au passage, tantôt il exigeait des entreprises chargées des rénovations "une tite monnaie sous la table", tantôt aucune réparation n'était effectuée, mais la subvention versée était répartie entre certains propriétaires de logement et lui etc...Tout un système mafieux donc avec à sa tête ce fonctionnaire et autour des propriétaires malhonnêtes et des entrepreneurs en bâtiment tout aussi malhonnête ; et maintenant, c'est au sein de la Maison de l'Entreprise qu'on vient de découvrir qu'un employé indélicat empochait des chèques après les avoir falsifiés, empochant ainsi 32.000 euros etc...

   Là où petits employés et fonctionnaires moyens se trompent lourdement, c'est qu'ils oublient ou qu'ils ne savent pas qu'il est beaucoup plus facile d'attraper quelqu'un qui a piqué 32.000 euros que quelqu'un qui a piqué 14 millions d'euros. L'exemple vient certes d'en haut, mais la justice, elle, frappe d'abord en bas. Elle met le grappin sur les dossiers faciles à traiter, les falsifications maladroites ou grossières, sans qu'il soit besoin de faire appel à l'OLAF ( ou "FBI européen") pour prêter main forte au SRPJ français comme dans le cas du scandale du CEREGMIA. Bref, pour les gros délinquants, la justice a du boulot, beaucoup de boulot et forcément cela prend énormément de temps. Sans compter que les gros maffieux disposent de puissants appuis politiques, maçonniques et autres, toutes choses dont sont dépourvus le petit employé ou le fonctionnaire moyen indélicat.

   Tout le conseil qu'on peut donc donner à ces derniers, c'est "Pa imité sé boug CEREGMIA a !"...

 

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